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La route de émergence |
Les voies rapides de l'espace urbain togolais ainsi que les grands axes qui traversent le pays ont été modernisés. Et les efforts se poursuivent encore aujourd'hui...
Le Togo s'est offert un noueau visage au cours des dernières années. Depuis trop longtemps, les constructions informelles avaient pignon sur rue dans l'espace public, en attendant des chantiers bien souvent avortés, notamment dans le nord et l'ouest de Lomé.
Mais au cours des deux dernières années, une partie importante de ces installations anarchiques a laissé place aux chantiers onéreux de nouveaux bâtiments et d'avenues, bien qu'il en ait coûté aux populations de subir des opérations de déguerpissement.
Motivée par des ambitions de modernisation, ces grands travaux d'aménagement urbain ont apporté aux quartiers périphériques comme Agbalépédogan, Agouè et Adidogomé une face plus reluisante qu'auparavant.
Dans le nord de la ville, le grand boulevard Faure-Gnassingbé, reliant Adidogomé et le boulevard du 30-Août (à l'ouest) au boulevard Gnassingbé-Eyadéma (à l'est) est à présent recouvert d'asphalte et il est équipé d'un éclairage urbain. Ainsi, depuis qu'a été initié le projet de corridor Lagos Abidjan, un trafic plus fluide a été rendu possible et sur le bord de mer au sud, la route nationale 2 est maintenant en état de fonction.
L'autre grand chantier stratégique est celui de l'aménagement et du bitumage de la route nationale 1, reliant Lomé à Cinkassé, à la frontière avec le Burkina Faso. Les travaux étant déjà bien avancés à ce stade, il s'agit du principal axe routier qui dessert le nord du pays ainsi que le Burkina Faso, Niger, Mali, et Tchad).
En ce qui concerne le pont d'Amakpapé et la voie pont de Togblékopé, qui en 2008 avaient été emportés par des pluies torrentielles, qui avaient coupé le pays en deux, les travaux réalisés par la Société nationale chinoise des travaux de ponts et chaussées ont été finalisés. À cet effet, Pékin avait participé au financement avec un apport financier allant au-delà des 2,5 milliards de F CFA.
De cette même coopération avec la Chine, sont nés les travaux d'aménagement et de déviation des tronçons critiques de la nationale. En voie d'être finalisés, ils auront sollicité une enveloppe de près de 50 milliards de F CFA.
Mais autour de cette réforme des infrastructures routières, quelques Togolais déplorent encore qu'ils n'ont suscité aucune hausse de l'emploi à l'échelle locale.
Sur les 400 milliards de FCFA misés dans le cadre de la réalisation des travaux routiers, divers partenaires comme la Chine, Allemagne, France, BAD, BID, BID, etc., ont apporté leur soutien sous forme de dons et prêts à des taux préférentiels.
Dans ses prévisions d'investissement dans le secteur routier, le Togo mettra sur la table 2 000 milliards de F CFA en cinq ans. Ainsi, le pays confirme sa volonté de poursuivre l'investissement massif dans les infrastructures de transports, notamment grâce à l'appui de ses partenaires au développement.
Un autre domaine est sur le point de connaître des changements importants, celui du trafic ferroviaire. Autour de la construction d'une voie de chemin de fer de 760 km entre Lomé et Cinkassé, la société d'État, Togo Invest Corporation entend mener à bien ce projet.
La Régionale
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