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vendredi 29 août 2014

La CPI lance un ultimatum aux autorités ivoiriennes : "Jugez Simone Gbagbo avant le 10 Octobre, sinon…"

La juge de la CPI met la pression sur la justice ivoirienne.
« Après avoir examiné toutes les observations relatives à la recevabilité de l'affaire à l'encontre de Simone Gbagbo, la chambre préliminaire 1 estime qu' avant de se prononcer sur l'exception d'irrecevabilité, et plus précisément dans le but de déterminer si l'affaire prétendument soumise à 

 des procédures au niveau national est suffisamment le reflet de l'affaire devant la Cour, invite la Côte d'Ivoire a déposé des observations additionnelles, telles que sur les conteurs et l'état actuel de la procédure interne alléguée. L'État ivoirien a, à cet effet, jusqu'au 10 octobre prochain pour déposer les dites observations en vue de prouver l'irrecevabilité des poursuites à l'encontre de Simone Gbagbo», peut-on lire dans la décision rendue par la juge Silvia de Gurmendi et ses pairs de la Chambre préliminaire 1 de la juridiction internationale de la Haye.

Une décision postée hier sur le site de la CPI. En effet, la Chambre Préliminaire I de la Cour Pénale internationale (CPI) exhorte la Côte d'Ivoire à faire le point des poursuites engagées au niveau national contre la native de Moossou.
Par cette décision, la CPI met donc la pression sur la justice ivoirienne pour qu'elle traite avec diligence le dossier Simone Gbagbo. Pour la juge Silvia de Gurmendi, la Chambre préliminaire I de la CPI prendra une déci­sion concernant la recevabilité de l'affaire après le 10 octobre prochain. Pour rappel, un mandat d'arrêt a été émis à l'encontre de Simone Gbagbo depuis 2012 par la Cour Pénale Internationale.
»LIRE AUSSI:Le FPI sans Laurent Gbagbo?
Abidjan a sou­levé l'exception d'irrecevabilité, concernant le cas de l'ex-député d'Abobo et compte la faire juger en Côte d'Ivoire, contrairement à son époux Laurent Gbagbo et à Charles Blé Goudé. La juridiction internationale de la Haye reproche à Simone Gbagbo d'avoir engagé sa responsabilité pénale individuelle, en tant que coauteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l'huma­nité : meurtres ; viols et autres violences sexuelles ; actes de persécution et d'autres actes inhumains, qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences post-électorales survenues sur le territoire de la Côte d'Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. Le 15 novembre 2013, les juges de la CPI ont décidé que la Côte d'Ivoire peut reporter l'exécution de la demande de remise de Mme Gbagbo dans l'attente d'une décision finale de la Chambre sur l'exception d'irrecevabilité. La Chambre préliminaire 1 avait, cependant, souligné que ce report était provisoire et que le mandat d'arrêt demeurait en vigueur.

Le Patriote/MK

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