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lundi 25 août 2014

Abéhi et Séka Séka jugés par le Parquet militaire

Abéhi et Séka Séka connaîtront bientôt leur sort !
Ça y est les commandants Abéhi et Séka Séka seront très bientôt situés sur leur sort. Cette annonce a été faite par le Commissaire du Gouvernement Ange Kessi qui a animé récemment un point presse. Le procès est prévu pour le mois d’octobre prochain.

 Le procureur militaire, le colonel Ange Kessi qui a animé récemment un point presse a annoncé que le procès des tueries des femmes d’Abobo, pendant la crise postélectorale, s’ouvrira en octobre avec la comparution des Commandants Jean-Noël Abéhi et Séka Yapo Anselme dit Séka Séka. Le dossier avait été programmé pour être jugé en janvier 2014, mais des témoins et victimes qui avaient appris l'information ont saisi le tribunal en vue d’être entendus, a ajouté le magistrat colonel Ange Kessi. L’ex-patron de l'Escadron blindé d'Agban, une unité de la gendarmerie nationale restée fidèle à l'ex-chef de l'Etat, le commandant Abéhi et l’ancien aide de camp de l'ex-première dame Simone Gbagbo Séka Séka seront donc situés sur leur sort au mois d’Octobre prochain. Le procureur militaire a rappelé que les Commandants Abéhi, Séka Yapo, le colonel Alphonse Gouanou et autres sont inculpés dans ce dossier qui est le seul encore pendant devant le tribunal militaire en ce qui concerne la crise post-électorale. Rappelons qu’au jour d'aujourd'hui, « le juge d'instruction en charge du dossier a déjà entendu plus de 300 personnes et continue son audition avec d'autres témoins » a-t-il indiqué, soulignant que le Tribunal militaire a étendu l'enquête à tous les massacres commis pendant la période post crise électorale quels qu'en soient les auteurs. Quant au capitaine Urbain Blé Kouassi, ex-aide de camp du général Philippe Mangou, arrêté au Niger en juillet 2013, libéré par le juge d'instruction civil pour charges insuffisantes d'atteinte à la sûreté de l'Etat, il est détenu à la prison militaire d'Abidjan pour désertion à l'étranger. Ce dernier sera aussi jugé en octobre 2014, a précisé le colonel. 
Franck Hamylton

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