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Philip Katongu, a été mis aux arrêts après son forfait |
D’après les résultats de l’autopsie, la dame aurait été poignardée au moins trois fois. Les agents du Département des enquêtes criminelles de Yaba à Lagos qui se sont saisis de l’affaire, ont arrêté le sieur Philip Katongu. La quarantaine révolue, Katongu (45 ans), affirme qu’il l’a assassinée parce qu’elle lui a transmis le VIH et voulait le quitter pour un autre homme. «Je me suis marié à Justine, ma seconde épouse en Décembre 2010, j’ai appris plus tard qu’elle a donné naissance à deux filles avant notre mariage et que les filles sont mortes du sida. Toutefois, lorsque nous nous sommes rencontrés, elle ne m’a pas dit tout cela. J’ai essayé de lui expliquer que j’ai une femme et des enfants et que je la voulais pour deuxième femme. Mais avant notre mariage, je lui ai dit que nous devrions aller à l’hôpital pour effectuer un test du VIH. Elle a refusé de le faire et m’a dit qu’elle est séronégative. Nous avons donc commencé à avoir des rapports sexuels», a-t-il dit révolté au cours de sa déposition. Affirmant qu’à son insu, sa femme allait à Abuja pour un traitement médical du VIH tous les trois mois, jusqu’en Mars 2013, lorsqu’elle l’y a emmené. A l’en croire, c’est pendant qu’ils étaient à l’hôpital répondant à un rendez-vous médical que cette dernière lui aurait révélé sa séropositivité. «J’étais très en colère contre elle et même le médecin lui a fait le reproche de ne m’avoir pas dit cela au début. Il m’a fait le test et je suis séropositif. Nous sommes revenus à Lagos et avons continué notre relation parce que je l’aimais. Mais tout à coup, elle m’a dit qu’elle voulait s’en aller de chez moi et qu’elle n’était plus intéressée par notre mariage car elle avait rencontré quelqu’un d’autre à Abuja. En fait, l’homme en question avait l’habitude de l’appeler lorsque nous étions ensemble. Je lui ai dit qu’elle devrait cesser de contaminer les gens avec le virus, que j’allais la tuer et me tuer. Nous avons commencé à lutter et je l’ai poignardé à trois reprises avec un couteau. Elle a hurlé et les voisins ont frappé à notre porte. Après sa mort, je me suis poignardé aussi. Je me suis retrouvé dans un hôpital et je me sens très mal car j’ai tué ma femme. Je l’aimais beaucoup», regrette-t-il.
Aymar DEDI (source : africeleb.com)
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