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vendredi 27 juin 2014

LA CV THÈQUE DE LA RÉGIONALE

LA CV THÈQUE AVEC GÉOLOCALISATION
Banque de CV, du sans diplômé avec qualification au BAC + 5 et/ou plus

Quand Laurent Gbagbo dézingue Chirac et la "Françafrique"

Dans son ouvrage "Pour la vérité et la justice", Laurent Gbagbo, en attente de son procès, livre sa version des événements qui ont secoué la Côte d’Ivoire ces dernières années. L’ancien président n’épargne pas les hommes politiques français.

Le célèbre adage : "La meilleure défense, c’est l’attaque" ne pouvait trouver incarnation plus parfaite qu’en Laurent Gbagbo. Dans son livre "Pour la vérité et la justice", sorti le 26 juin, l’ancien président ivoirien, accusé de crimes contre l’humanité pour son rôle pendant la crise post-électorale de 2010-2011, déroule sa lecture des événements ayant secoué la Côte d’Ivoire ces dernières années.
(Éditions du Moment)
Depuis sa cellule de la prison de Scheveningen, près de La Haye, l’ancien président ivoirien égratigne un large spectre de personnalités politiques ivoiriennes et françaises - qu’il rend toutes responsables à plus ou moins grande échelle de sa chute politique. Dans ce plaidoyer de 320 pages coécrit avec le journaliste François Mattei, Laurent Gbagbo - dont la plume est aussi incisive que victimaire - n’épargne ni Alassane Ouattara, l’actuel président ivoirien, ni Dominique de Villepin, ancien ministre français des Affaires étrangères, et encore moins Jacques Chirac ou Robert Bourgi, ex-conseiller Afrique de l’Élysée. Extraits.
  • Laurent Gbagbo affirme avoir financé la campagne de Jacques Chirac en 2002
"C'était en 2001, je pense. Villepin et Robert Bourgi m'ont demandé de cracher au bassinet pour l'élection en 2002 en France. Nous étions au Voltaire, un restaurant qui est sur le quai du même nom, près de la Documentation française [à Paris, près du domicile privé de Jacques Chirac, NDLR]. C'était le prix pour avoir la paix, en Françafrique. J'ai eu une entrevue avec Chirac, tout s'est très bien passé, il m'a raccompagné, il était très amical, et il m'a dit en me tapant sur l'épaule, sur le perron : 'Je ne suis pas un ingrat.' Je ne suis pas fier de cet épisode, mais je pensais y gagner la marge de manoeuvre nécessaire pour avancer vers nos objectifs. On me l'a reproché en disant que c'était la preuve de mon double langage, que je m'appuyais sur le néocolonialisme pour le critiquer. Comme si on pouvait toujours répondre à des partenaires aussi puissants […]"
  • La "bavure française" de Bouaké (2004)
[À propos du bombardement d'une base militaire française à Bouaké en novembre 2004 par l'aviation ivoirienne. On dénombra neuf morts. En représailles, la France détruisit la flotte aérienne ivoirienne.] "Il s’est avéré ensuite qu’il s’agissait d’un complot dont le but ultime était de renverser le gouvernement légitime et de m’évincer du pouvoir", écrit l’ancien chef de l’État.
À la suite de la destruction de la flotte ivoirienne, Gbagbo assure également que l’armée française a intentionnellement encerclé sa résidence présidentielle, à Abidjan. "Les Français ont dit après coup qu’ils avaient fait une erreur de trajet. Quand on connait Abidjan, c’est impossible à croire." L’ancien président soutient la thèse selon laquelle Paris voulait le renverser et mettre à sa place son chef d’état-major, le général Mathias Doué.
  • L’investiture de décembre 2010 avant la crise électorale
"J’ai prêté serment le samedi 4 décembre 2010, au Palais, après que le Conseil constitutionnel eut statué sur les recours que nous avions déposés […] Le Conseil constitutionnel venait de proclamer les résultats, et me désigner comme vainqueur de l’élection. J’ai reçu le jour même un coup de fil de Sarko. Il était furieux : 'Il ne fallait pas que le Conseil constitutionnel fasse ça, non, non, il ne fallait pas !' C’est la démarche d’un fou, pas celle d’un chef d’État. Comment peut-on se permettre aujourd’hui, au XXIe siècle, d’appeler un autre chef d’État pour lui dire une chose pareille ? C’est à ce moment précis, quand j’ai raccroché, que j’ai eu le sentiment que tout pouvait déraper."
Selon Laurent Gbagbo, l’élection présidentielle de 2010 était un "traquenard", "préparé de longue date" destiné à installer Alassane Ouattara à la magistrature suprême.
  • Sarkozy et de Villepin, l’arrogance personnifiée
"Sarkozy ramène tout à lui. […] Il était l'ami de Ouattara et il ne m'aimait pas, je l'ai toujours su. […] Chez lui, à la place des idées, il y a l'arrogance. Georges W. Bush était le symbole achevé de ce type d'homme. Ce sont des hommes sans pensée profonde. C'est dans cette catégorie que je classe Sarkozy. Ou Villepin. Des arrogants, qui utilisent leur arrogance en lieu et place de la pensée. C'est comme cela qu'ils croient montrer que la France est grande, alors qu'ils prouvent seulement qu'elle est devenue petite."
  • François Hollande, ce "lâche"
"François Hollande, il venait me voir à mon hôtel chaque fois que j'étais à Paris. Je n'en ai jamais rien attendu, et je n'en attends rien. Les avocats de Ouattara ici, à La Haye, sont ses amis intimes, Jean-Paul Benoit et Jean-Pierre Mignard. Ouattara ne les a certainement pas choisis au hasard. Il sait ce que lobbying veut dire... Les socialistes français ont un complexe... Ils veulent faire croire qu'ils gouvernent comme la droite. Au début des années 2000, Villepin les a tous manipulés, en leur disant le monstre que j'étais... Ils ont eu peur d'être éclaboussés, ils m'ont lâché."


AFP

La réforme du transport en marche: Le CGI officiellement ouvert

La réforme du secteur des transports est assurément en marche avec l'ouverture du centre de gestion intégrée (CIG)-cheville ouvrière de l'opération- hier à Abidjan.
Ca y est. Le centre de gestion intégrée (CGI), qui va chapeauter et sous-tendre la réforme du secteur des transports, a été officiellement ouvert hier à Abidjan, en présence du ministre des transports, Gaoussou Touré. Comme pour narguer les détracteurs de "sa" réforme, ce dernier a profité de la cérémonie pour réaffirmer la nécessité, voire l'urgence qu'il y a de mettre de l'ordre dans un secteur  en proie selon lui à la corruption et au racket. "Il s'agit de faire en sorte que les usagers ne paient plus rien dans les guichets du ministère" a-t-il lâché, faisant allusion aux pots de vin. Notant que le transport doit revenir aux transporteurs, le ministre des transports a fait l'apologie du CGI qu'i a présenté comme s'apparentant à une banque de données fiables qui se chargera d'immatriculer tous les transporteurs. Et qui se substituera à bon nombre de structures qui existaient par le passé. Le directeur général du CGI, Ibrahim Koné, quant à lui, a fait entendre qu'émanation de Quipux Afrique qui se veut un partenaire de l'Etat dans le cadre dans la modernisation du transport en Côte d'Ivoire, le centre va réaliser une plateforme technologique au profit des transporteurs afin qu'au bout de la chaîne, les délais d'exécution soient réduits. Abordant les rumeurs qui ont cours relativement aux prix du permis de conduire, Gaoussou Touré s'est inscrit en faux contre toutes les allégations et affirmé au contraire que les couts administratifs ont baissé au contraire. Précisément de 23% pour le permis B par exemple qui passe de 30523 f à 23500 f,  et de  30523 f à 28500 f pour le permis C, soit une baisse de 13%.

La Régionale / Touré Arouna

Merci Alpha ! Non, M. le ministre !

COUP DE GUEULE

Ainsi donc, le ministre de la Construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme, Mamadou Sanogo, s’est rendu chez la méga-star du reggae, Alpha Blondy, pour lui porter une décision de la République qui s’applique à tout le monde ; à savoir que les constructions anarchiques sur les caniveaux et voies d’évacuation des eaux de ruissellement seront démolies. Comme nul n’est censé ignorer la loi, grâce au ministre Sanogo, on vient de découvrir un autre mode de communiquer les décisions de la République : le ministre de tutelle se déplace pour en parler avec le concerné. S’il en est d’accord, on applique cette décision. N’en rions pas, ce n’est guère une caricature. Sinon, au nom de quoi un ministre de la République se déplacerait pour aller voir un citoyen, sans aucun doute pas comme les autres, pour lui expliquer les raisons d’une décision prise concernant  tout le monde, lui y compris? « Nous avons expliqué à Alpha Blondy que nous allons procéder à la démolition de la clôture (…) Un calendrier a été établi. Les travaux de démolition vont démarrer le moment venu. » Grâce à cette démarche ministérielle, Alpha a « compris la politique du gouvernement. » Donc, la clôture d’une de ses résidences qui obstrue le drainage de l’eau du côté de la Riviera va être détruite. Bravo M. le ministre!
Vous imaginez : si chaque ministre devrait se rendre au domicile de certains « intouchables » pour leur expliquer le bien-fondé d’une décision prise en Conseil des ministres, présidé par le Président de la République de Côte d’Ivoire, comme on mettrait du temps à appliquer une loi faite pour tous. Qui s’impose à tous. Sans discrimination.
Non, M. le ministre ! Alpha Blondy ne demandait pas toutes ces précautions. Quand il a fallu enlever ses statues égyptiennes de son restaurant Versailles qui étaient sur le périmètre urbain, il n’a pas attendu la visite de l’héroïque Anne. En républicain, il l’a fait. Merci encore Alpha !
La Régionale / Michel KOFFI

BAD: Appui à la cohésion sociale: La Côte d'Ivoire reçoit 22, 16 milliards de la BAD

La banque africaine de développement(BAD)a vient d'octroyer un don de 22, 16 milliards f cfa à la Côte d'Ivoire pour la soutenir dans ses efforts de renforcement du dialogue social et de la cohésion sociale.

La Côte d'Ivoire vient de recevoir dans son escarcelle la somme de 22, 16 milliards f cfa provenant de la banque africaine de développement(BAD). Ce don a été receptionné le 25 juin dernier à son cabinet, par la ministre déléguée, chargée de l'économie, Kaba Nialé. Par ce geste, la BAD veut soutenir le gouvernement ivoirien dans ses actions en faveur de la reconstruction. Aussi, faudrait-il l'inscrire dans le cadre du financement du programme d'appui au renforcement de l'inclusion et de la cohésion sociale(PARICS) qui a pour vocation notamment ainsi que l'a souligné Kaba Nialé, d'appuyer les efforts du gouvernement dans les activités liées à la réintégration des ex-combattants, de même que dans le renforcement du dialogue et de la cohésion sociale. Se réjouissant de cette contribution qu'elle trouve fort appréciable, la ministre déléguée a laissé entendre que"il s'agit à travers ce programme d'assurer d'une part, la prise en charge psycho-sociale et psycho-médicale des groupes les plus touchés, et d'autre part, de créer les conditions sociales et matérielles nécessaires pour amorcer un réglement durable des problèmes liés au foncier rural". Rassurant le donateur représenté par son directeur régional des opérations, Janvier Liste, Kaba Nialé a promis que ces fonds seront bien gérés et que le gouvernement suivra les travaux, de sorte à s'assurer du succès du programme. Dans ses propos de gratitude, elle a souhaité que la coopération financière entre la BAD et la Côte d'Ivoire se renforce.

La Régionale / Touré Arouna

Réforme du secteur des transports: Le ministre justifie la dissolution de l'Agetu et de la Sonatt



La reforme du secteur des transports a fait deux victimes de poids au sein du secteur: la Sonatt et l'Agetu. Leur dissolution s'imposait pourtant selon le responsable du département en charge du transport.

La société nationale des transports terrestres (Sonatt) et l'agence des transports urbains (Agetu) n'existent plus. Ces deux structures autrefois indispensables dans le secteur des transports, ont fait les frais de la réforme en cours , initiée par le ministre des transports, Gaoussou Touré qui les a tout simplement dissoutes. " Nous ne comprenons pas pourquoi certaines entreprises se plaignent alors qu'elles ont signé avec l'Etat pour une période donnée" se justifie le responsable du département des transports selon lequel la prorogation d'un contrat qui arrive à expiration est laissée à la libre appréciation de l'Etat. Et Gaoussou Touré de poursuivre pour déplorer les résultats peu flatteurs, à l'en croire, des deux structures. Au sujet de ceux-ci, il dit que"l'Etat a mis en avant les résultats obtenus et l'on constate après bilan que ces entreprises n'ont pas été à la hauteur". A propos de l'Agetu, le ministre des transports  se veut plus catégorique puisqu'il affirme péremptoire "qu'il y ait ou pas, L'Agetu devait fermer car elle était en faillite". Pour ce qui est du volet social, le ministre évoque la possibilité de redeployer les agents des structures dissoutes dans d'autres entités. Sûr de son fait, le ministre des transports affirme que la reforme est salutaire dans la mesure où elle va mettre de l'ordre selon lui dans un secteur gangrené par le racket et la corruption. De plus, renchérit-il, la reforme va moderniser le secteur avec une base de données unique qui aura l'avantage de tout centraliser,  faisant ainsi allusion au centre de gestion intégrée qui va sécuriser l'ensemble des opérations et des prestations de services en faveur des usagers. Naturellement, les responsables et les travailleurs   des structures dissoutes voient les choses d'un autre oeil et crient au scandale et menacent de ne pas se laisser faire.

La Régionale / Touré Arouna

DOSSIER ALBINOS



Mœurs et mythes. Les albinos s’éveillent, les tabous tombent !

Depuis quelques années, en dépit de l’ostracisme dont ils sont l’objet, bon gré mal gré, les albinos affirment, par des actions d’éclat, leur pleine humanité, sur fond de promotion sociale.
Mais, cette quête, tirée vers le bas par une mentalité des plus rétrogrades, les expose à tous les dangers, sacrificiels, notamment, dans une Afrique, une Côte d’Ivoire, où la paupérisation se conjuguant à la soif de gloire et d’ascension sociale, en font des proies. Le tout alimenté par des chamans et autres «sorciers», n’ayant pour foi et loi que leur portefeuille.
En Tanzanie, au Burundi, au Kenya, au Cameroun, au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal ou encore en Côte d’Ivoire, vivre dans la peau d’un albinos relève d’un véritable parcours du combattant. Ils sont très souvent victimes d’enlèvements, de rituels sacrificiels, du trafic de leurs organes au nom de stupides croyances selon lesquelles on peut s’enrichir en les sacrifiant. Pour ceux qui ont plus de chance, ce sont les marginalisations et les discriminations tendant à nier leur humanité qui se partagent leur quotidien.
Purs fantasmes
Et dans une telle situation, être une femme est doublement préjudiciable. L’Afrique est réputée pour sa réticence à envoyer la femme à l’école à cause de la seconde place dévolue à celle-ci dans la hiérarchie sociale. Et lorsqu’elle est albinos, c'est-à-dire « une femelle paria », alors ce n’est pas de chance. Elle est livrée à elle-même, exposée à toutes sortes de violences, proie facile des prédateurs sexuels et autres aventuriers pour qui avoir des rapports sexuels avec une albinos est une expérience exquise, selon bien des témoignages.
Au-delà du cauchemar, une vie de rêve…
Récemment, J.K., infographiste à Abidjan, s’offusquant d’une telle pratique, affirme être, a contrario, «naturellement tombé amoureux» d’une albinos. Avec qui il file le parfait amour depuis deux années.
Standardiste dans une entreprise de la place, il était plusieurs fois, lors de ses correspondances téléphoniques avec son client dans l’agence de communication qui l’emploie, sur N.G. Adorant son expression dépouillée de tout artifice, mais d’une courtoisie ineffable, il décide passer à l’acte. La rencontrer. Quelle ne fut sa surprise de croiser une coquette jeune dame de 32 ans. Diplômée en gestion commerciale, elle soutient avoir gardé sa virginité jusqu’à 30 ans. Soulignant, au passage que, depuis le cycle primaire, faisant fi des railleries et autres bizutages, elle a toujours mis un point d’honneur à soigner sa toilette et son look. Objet de nombreux fantasmes selon ceux mêmes qui lui ont toujours fait des avances, à l’en croire, elle s’était résolue à ne pas tomber dans les serres d’un «prédateur».
Sauf que, tous les prédateurs n’ont pas la même technique d’approche. En fait, J.K., lui, ne la savait pas albinos. Même lorsqu’il la croisa, il fut plus «foudroyé» par le cœur et l’esprit de celle qui deviendra sa dulcinée, que par un quelconque fantasme ; l’amour fera le reste. Aujourd’hui, ils sont les heureux parents d’une charmante fillette de 18 mois.
… Mais, S.o.s, des frères en danger !
D’après certaines études, relève le généticien Oswald Harper dans son rapport sur les dernières rencontres inter-universitaires de Brasilia, plus de 50% des albinos sont victimes du cancer de la peau, 50 % d’entre eux meurent avant l’âge de 50 ans. Tous les trois mois, un albinos meurt en Afrique. 90% sont analphabètes, et parmi ceux qui ont la chance d’aller à l’école, seul 1% franchit le primaire à cause, notamment, de leur myopie incorrigible. L’obtention d’un diplôme pour un albinos ne garantit pas l’accès à un emploi, car dans l’imagerie populaire sa seule présence au sein de l’effectif peut suffire à la faillite de l’entreprise qui l’emploie. Ils vivent pour la plus part dans des familles très pauvres et sont livrés à la mendicité.
L’heure de la mobilisation a sonné
Fort de tout ceci, des associations caritatives se sont organisées un peu partout sur le continent pour faire face aux nombreux problèmes dont sont victimes les albinos.
Depuis 2003, en Côte d’Ivoire, sous la houlette de son président Diabaté, l’OngLepa’ Ni Albinos (Pour l’insertion et la promotion sociales des albinos), entend promouvoir l’image sociale de ses membres.
La 1ère rencontre avec les membres du Bureau, il y a environ, 4 mois, à Fraternité Matin, nous donne les premières esquisses d’un reportage. En effet, un collègue, moins par préjugé, que par allégeance au charme d’une militante de l’Ong, lui demande son numéro. Il la rappelle le lendemain, puis le surlendemain…
Le président Diabaté est ravi que ce soit votre serviteur qui l’a reçu, en compagnie du directeur général, qui s’est épris de béguin pour sa collaboratrice d’étudiante, les jours suivants, ne fait que transmettre les salutations de celle-ci. Sa déception, ostensiblement, fut grande qui il eut appris que le courtisan n’était autre qu’un collègue qu’il ne pouvait même pas reconnaître.
Bref, loin de l’actualité des jours précédents et qui suivirent, ici et ailleurs en Afrique, les albinos de l’Ong, avec un visage véritablement et simplement humain, font tomber les tabous.
Mythes, mystères, ignorances Vs science
«Les blancs, et les nègres, et les rouges, et les Lapons, et les Samoyèdes, et les albinos ne viennent certainement pas du même sol». En opérant cette réflexion, Voltaire, philosophe des Lumières et intellectuel français de grand vol, dans Moeurs 3, ne faisait que se méprendre, comme la grande majorité de terriens, sur la nature des albinos. Se permettant, via son personnage, de se faire l’écho de ce que les Africains, eux-mêmes, se font de leurs congénères atteints de cette pathologie de la peau: « Quand il arrive à un nègre de faire l'amour à une personne de cette espèce blafarde [Albinos], il est tourné en ridicule». Et pourtant, il avait tort.
C‘est en 1958 que Fitzpatrick et son collègue montrent en utilisant la dopa réception de Bloch que les follicules pileux de l’homme albinos contiennent des mélanocytes sans activité tysosiniasique. La fréquence générale de l’albinisme est estimée à environ 1/17 000 dans le monde, contre 1/4000 dans cette région d’Afrique et d’Amérique latine. Ce ne sont pas seulement les humains qui sont frappés par cette absence ou ce handicap, soutient Dr Prince Igor Any-Grah, médecin.

Des représentations culturelles en Afrique
Les albinos sont souvent victimes de sacrifices humains. Génies des eaux, mi-homme, mi-dieu, tels sont les attributs que l’on prête dans certains pays d’Afrique, aux albinos. Ils sont souvent recherchés en fonction des ethnies, pour leur soi-disant pouvoirs bénéfiques ou maléfiques, ils sont souvent victimes de sacrifices humains. Il n’est pas rare en Afrique à la rubrique des faits divers de voir le meurtre d’un albinos.
Maman, «Yako !»
Encore une fois, comme c’est la coutume, sous nos tropiques, c’est la mère qui est responsable. On l’accuse d’un adultère, d’avoir fait l’amour pendant ses menstrues et comme sanction, elle accouchera d’un tel enfant. Qui n’est rien d’autre qu’une personne à part entière et qui mérite de jouir de la vie comme toute personne. Les albinos, selon les cultures sont des êtres qui apportent la chance, il n’est pas rare que pendant les élections que les leaders politiques cherchent à coucher avec une albinos vierge, de consacrer beaucoup d’intérêt aux albinos. Dans la simple vie courante, on leur offre des présents. Malheureusement il faut le dire et le dénoncer, les albinos dans nos cultures africaines, en général, sont réputés être plus des objets de sacrifices que des êtres humains.
Ils sont convoités pour leurs organes génitaux, leurs têtes et d’autres parties du corps. Il est vrai que ces comportements discriminatoires dans une société dite solidaire et du lien social où toute personne à sa « place » devient moins courante, mais il n’est pas rare aussi de voir un bébé albinos rejeté à la naissance.
La résistance au changement…
Atsé H. 28 ans, commercial, raconte: «Quand je suis né, mon père ne voulait pas de moi. Heureusement, le reste de ma famille l’a convaincu de me garder pensant que j’étais une bénédiction». Souvent perçus comme un mauvais présage, les albinos vivent à l’écart, reclus et certains ont même peur de sortir… de peur qu’on leur fasse du mal.
Hamed raconte son rapt manqué
C’est en tout cas, le cas, depuis peu, pour un jeune apprenti tailleur ivoirien, dont le cas a fait les choux gras de la presse. Et qui devant la justice, dans la localité de Toumodi (centre-sud) du pays.
Joint par téléphone, il raconte son calvaire. «Peux-tu te présenter ?», interpellons-le nous.
«Je m’appelle Sangaré Hamed. J’ai 17 ans et je suis apprenti-couturier depuis 6 mois maintenant. J’apprends la broderie auprès de mon patron Sylla Moussa. Avant, j’apprenais la menuiserie à la Rue Princesse. Mais j’ai laissé tomber, parce que la poudre de bois me fatiguait les yeux».
«Peux-tu nous expliquer cette supposée tentative d’enlèvement dont tu aurais été récemment victime à Toumodi?».
Il narre les faits: «Le mardi 3 juillet 2013, il y a deux individus d’un âge avancé qui sont venus me trouver au travail. Ils ont dit qu’il y a un Libanais qui m’attend en bordure de route pour me remettre quelque chose en guise de sacrifice. Je n’avais pas envie de partir. Mais après, je leur ai signifié qu’il fallait d’abord en parler à mon patron. C’est ainsi que celui de mes interlocuteurs de teint clair, appelé «TchêGbê» a fait part de leur démarche auprès de mon patron.
Il les a ramenés à moi en indiquant que j’étais suffisamment grand pour décider seul. Si, bien entendu, il s’agit d’un simple sacrifice. J’ai réfléchi et comme je ne pouvais m’opposer à l’entreprise d’individus âgés comme eux, j’ai finalement accepté de les suivre. Lorsque nous sommes arrivés sur la route, et qu’ils m’ont demandé de monter dans leur voiture, j’ai préféré leur tourner le dos et retourner à l’atelier. Le vieux «Tchê-Gbê» m’a encore suivi et a demandé à mon patron d’intervenir. Il a insisté pour que j’accepte de partir avec eux. C’est là que j’ai dit que je ne voulais plus prendre de sacrifice. Voilà ce qui s’est passé.
Ils m’ont parlé d’un Libanais qui devait m’offrir un cadeau en guise de sacrifice. Mais une fois à la voiture, je constate que c’est un Noir au volant, qui s’y trouve. Ce n’était plus clair. Après, quand mon patron est arrivé, avec son collègue, ils leur ont aussi demandé de monter dans leur 4x4 sans rien leur expliquer. C’est ainsi que mon patron a bloqué la voiture et fait appel à la population. Nous nous sommes tous retrouvés à la police».
Banga Asou, 29 ans, musicien (Apollo), résidant à Abobo, dans la même veine, se confie: «Quand j’étais encore tout petit, des gens venaient me donner des sacrifices. Mais depuis que je suis grand, personne n’a entrepris cette démarche auprès de moi. J’entends souvent dire que c’est nous qui sommes livrés en sacrifice. Surtout par des politiciens véreux qui nous traquent comme des proies rares. Et je pense que ce n’est pas normal. Nous avons droit aussi à la vie».
Sur le sujet des enlèvements et autres mauvais traitements par eux subis, le président de l’OngLepa’ Ni Albinos, lance un véritable cri du cœur: «Il faut que l’Etat nous protège, parce que les albinos sont des êtres humains au même titre que les autres. Il ne faut plus qu’on continue ainsi de nous faire du mal. A mes camarades albinos, je demande d’être vigilants et prudents pour ne pas se laisser tromper. Je leur dis aussi de travailler pour ne pas dépendre des dons et des sacrifices des autres. Dans la vie, il faut chercher et gagner son pain à la sueur de front».
De l’amour à partager
«Nous devons combler le handicap par l’amour et non le rejet et la mort les parents le font, la société doit les épauler et les gouvernants aussi». C’est ce que pense, un brin optimiste, Dr Alfred Babo, socio-anthropologue. Et, M. Flavien Kokon, communicateur, anciennement conseil à la Famille, la Femme et l’Enfant de souligner: «En Occident, certains handicaps se corrigent par la chirurgie réparatrice, celle-ci arrive petit à petit en Afrique, mais le rythme est lent et c’est la réclusion, en attendant, voire la mort».
Bedaci entre dans la danse
En Côte d’Ivoire, outre la première Ong citée, d’autres acteurs s’érigent en défenseurs de la cause de l’albinisme. C’est le cas d’une Ong dénommée Bien-être des Albinos de Cote d’Ivoire(Bedaci) qui a pris à bras le corps le problème de cette frange de la population. Avec son président, l’association qui est aussi une structure de prise en charge a bataillé dur pour faire obtenir aux albinos du pays le statut de handicapés, ce qui n’était pas le cas il y a quelques années.
Il faut dire que la forte sacralisation de la culture africaine et l’ignorance des populations due à la sous-scolarisation est un véritable frein à l’intégration des personnes albinos au sein de la société.
Salif Kéita, Yellowman, Zéhi Sébastien et les autres…
Salif Kéita, né en 1949, star de la Word music et Malien ayant vécu une décennie en Côte d’Ivoire, célèbre albinos se souvenait, de son enfance malheureuse faite «d’injures, de menaces, de frustrations à cause de sa différence de peau, de sa différence avec les autres enfants…», lors d’un entretien qu’il nous accordé, en 2010.
Rebelote. La vedette de la malienne, au cours d'une conférence de presse, à l'hôtel Ibis Marcory d’Abidjan, en septembre 2011, avait annoncé qu'il porterait plainte à la Cour de justice de la Haye contre toutes les personnes qui maltraitent les albinos.
Il est à saluer parce qu’il est l’un des rares à porter à la sagacité planétaire, la situation des albinos en Afrique et dans le monde. Les associations, prennent donc, le relais à travers le monde. Les albinos sont à présent scolarisés, directeur général, enseignants, informaticiens, etc.
A l’instar de Zéhi Sébastien, anciennement Dg de La Poste de Côte d’Ivoire et président de la section handball et membre du comité directeur de l’Africa Sport d’Abidjan. Mais aussi, parmi les plus célèbres dans le monde,     Brother Ali, rappeur américain, HermetoPascoal, musicien brésilien, Johnny Winter, né en 1944 et son frère Edgar Winter (1946), tous les deux guitaristes de blues, Blond-Blond, chanteur franco-algérien, Krondon, rappeur américain, membre de Strong Arm Steady, figurent en bonne place des stars albinos.
Parmi les plus jeunes, l’on peut citer:   Cy Jung, écrivaine française née en 1963, Mohamed Faye, chanteur et musicien sénégalais né en 1967, Connie Chiu, mannequin chinoise née en 1969, SaïdouSow, artiste guinéen, mort d'une dermatose en mars 2009 (il avait une trentaine d'années). Sans compter avec la pépite française d’origine africaine, Nantenin Keita, née en 1984, championne du monde 200m et 400m, double médaillée française aux Jeux paralympiques d'été de 2008, Vivianne Forest, canadienne, médaillée aux Jeux paralympiques d’été 2000 et 2004 en Goal-ball, ainsi que d’hiver 2010 en ski alpin, Stephen Thompson, mannequin américain, Shaun Ross, mannequin afro-américain, né en 1991.
Bien des mélomanes en voudraient à FratMag, si Yellowman, chanteur de reggae et ancien Disc-jockey jamaïcain né en 1959, n’était pas cité.
L’exemple de la photo de mode au Sénégal
Le photographe Omar Victor Diop, basé à Dakar, s’est joint aux efforts de l’Association nationale des albinos du Sénégal, en offrant un shooting de mode à deux de ses membres, afin de sensibiliser le public sur la situation des jeunes albinos en Afrique.
L’objectif est de promouvoir l’estime de soi au sein des adolescents albinos, ainsi que la normalisation de leur situation au Sénégal et en Afrique subsaharienne.
Plusieurs fois rencontré dans les couloirs d’expositions, ici et ailleurs, Omar Victor Diop propose une démarche esthétique dépouillée, un peu naturaliste, mais toujours urbaine et enjouée avec ses modèles qui n’ont rien à envier aux autres à la mélanine surabondante.
Que retenir au plan épidémiologique
De l'éléphant blanc de Charlemagne au jeune Hamed, en passant par Salif Keita, cette anomalie génétique touche les êtres vivants au sens large, animaux et humains, plus souvent africains et sud-américains. Parfois recherchés pour leurs organes (considérés comme porte-bonheur), persécutés, victimes d'exclusion, les albinos, parce qu'ils sont visiblement différents sont l'objet d'attentions plus ou moins bien intentionnées... Des préjugés que les acquis, plus objectifs, de la science permettront peut-être un jour d'effacer.
Faute de mélanine protectrice, les albinos doivent impérativement se garder, yeux et peau, du soleil, avec des vêtements légers à manches longues (plutôt foncés, voire spécifiques, anti-UV), un chapeau à larges bords, et ne pas rester immobiles exposés (même avec une crème à très haute protection) aux heures solaires (ici élargies, de 10 à 18 heures).
Moyennant quelques précautions, l’espérance de vie des personnes atteintes d’albinisme est normale. En dehors des professions qui nécessitent une acuité visuelle importante, elles peuvent prétendre à un large choix d’orientation professionnelle. Il est donc fondamental d’offrir aux enfants atteints d’albinisme une scolarisation de qualité.

La Régionale / ADAM SHALOM

PME: 6,5 milliards de Proparco pour le financement des PME en Afrique


Abidjan – Un prêt d’un montant de 10 millions d’euros, soit 6,5 milliards de FCFA, a été accordé par Proparco, une institution financière de développement de l’agence française de développement (AFD) au groupe Orabank, pour le soutien au financement des petites et moyennes entreprises (PME).


«Ce prêt nous permet de contribuer au financement du secteur privé dans les pays qui sont plus difficiles d’accès pour Proparco », a expliqué le représentant régional de Proparco pour l’Afrique de l’Ouest, julien Lefilleur, lors de la signature de la convention de prêt, mercredi à Abidjan.
Cette ligne de prêt sera accordée aux filiales d’Oragroup en Guinée, au Tchad, au Togo et au Gabon.
« L’objectif de notre partenariat avec Proparco, c’est de bénéficier de sa capacité de financement et de renforcement de nos fonds de durée longue » a indiqué, pour sa part, le directeur général d’Oragroup, Patrick Mestrallet, précisant que ce fonds va permettre aux filiales de financer tous les investissements d’équipements et de développement des entreprises principalement les PME.
Oragroup est présent dans 12 pays dont les huit pays de l’union monétaire et  économique ouest africaine (UEMOA).


Source: AIP

Côte d'Ivoire: Le temps des opportunistes

CHRONIQUE: Sortons des tics du passé pour vivre, vraiment, au tempo de l’émergence en mobilisant nos énergies pour des choses qui nous projettent.


Maintenant que le football, avec l’élimination, sans surprise, des Éléphants de la Coupe du monde 2014 -ça n’étonne que ceux qui veulent être étonnés, car ce qu’on a déjà vu ne peut/doit plus étonner- ne va plus saturer notre univers, je vous invite à un autre spectacle. Il se joue, lui aussi, sans conviction vraie, comme dans le premier, et se déroule sur un autre terrain, celui de la politique. C’est une sorte de marketing politique, où l’on retrouve presque toujours les mêmes acteurs qui passent d’un camp à un autre, sans gêne ; d’une pensée d’hier à une autre, sans honte, non plus ; d’un militantisme à un autre, sans vergogne, etc. Ils n’ont rien bradé, rassurez-vous, ils ne sont pas venus à Abidjan « pour regarder la Lagune », ils ont seulement compris le jeu politique local pour gagner leur pain à la sueur de leur opportunisme. Et comment ?
Il y a neuf (9) ans, nous écrivions, entre autres, ces lignes : « (…) Retenez surtout votre souffle, car longue est la liste de ces nombreux clubs de soutien qui ont déferlé sur nos têtes comme des sauterelles militantes. Cela correspond bien, dit-on, à une nécessité qui a toujours existé, lorsqu’un changement de leader intervient à la tête d’un pays. Hier comme aujourd’hui ? Rappelons-nous seulement, hier, ce militantisme faux limité dans le temps d’une allégeance, où l’on panse sa panse. Rien que ça !
Hier donc. Jeunes et vieux, sages et pas  sages, etc. se mirent donc à la danse. Et les Cercles se créèrent : Cercle national par-ci, cercle national par-là ; et les Associations se créèrent aussi : « Association des femmes bédiéistes de Côte d’Ivoire »(Afb) ; « Association des bédiéistes de Côte d’Ivoire » (Abci) ; « Association de défense des institutions de la République » (Adir), etc. Puis place fut donnée aux mouvements : « Mouvement universitaire de soutien à Bédié » (Musb) ; « Mouvement ivoirien pour la légalité, l’ordre et le développement » (Milod) ; « Unir », etc. Tout cela faisait un peu désordre, folklore, mais il y avait la théorie des mille fleurs. Tout ce monde était pour… Bédié. A l’image de cet autre club habile à jouer avec les mots : « Bédié pour tous, tous pour Bédié ». L’heure était à l’euphorie collective. Les… suivis étaient si contents d’être… aimés ; « les suiveurs » si heureux de compter parmi les invités aux banquets géants de la République en joie. Il y avait à boire. Beaucoup. A manger. Beaucoup. De l’argent à gaspiller aussi. Beaucoup. Un Club résume ce ballet des suiveurs : « Essou Bédié sou » (Entendez, on suit Bédié). Des illuminés eurent même la préscience de créer un club de soutien pour le futur : « Groupe action Bédié 2007 » (Gab 2007). On voyait si loin, en effet ! Et « Servir », à vol d’oiseau, par les routes, dévorant l’espace, emplissait, partout, même dans les stades, les cœurs de ses handicapés du « Cercle national des handicapés pour Bédié » (CnhB). Le « Cercle national Bédié » (Cnb), si riche de ses milliers d’adhérents, volait la vedette au Pdci. Plus Bédiéiste qu’eux, tu mourrais ! Dans le froufrou des boubous et des riches bazins, si riches en indéfectibles attachements, un puissant monsieur, feu Balla Keita, crée « Bédié Ambikôh » (Bédié, on est avec vous).
Dans presque toutes les langues du pays, on chantait l’hymne au soutien pour Bédié. Pas un seul hameau de ce pays ne voulait être absent à ce bal des « suiveurs ». Il y eut donc encore le « Wokye Para » (Bédié, notre seul espoir) de Katiola ; l’ «Union des jeunes bédiéistes de Sinématiali »(Ujebers) ; le « Bikory » de Tanda ; « Sikensi pour Bédié » ; « l’Union pour le soutien à l’action de Bédié » (Usab) de Yamoussoukro.
De partout donc, surgirent les clubs, dans toutes les langues. En anglais aussi, bien sûr. Il y eut alors le « All behind Bédié » d’Accra. Même la Sotra, avec ses nombreux bus poussifs, roulait au soutien avec « La Sotra roule pour Bédié » ; les artistes, avec le « Comité artistique et de soutien aux actions du président Bédié » (Casab) ; des dirigeants d’entreprise n’eurent d’autres choses de mieux à faire que de diriger une coordination : « La coordination des dirigeants d’entreprise, membres du Pdci» (Code-Pdci). Des mystificateurs en sont même venus à comparer ces nombreux clubs de soutien au Renouveau charismatique…
Le 24 décembre 1999, quand descendirent d’un mauvais ciel des « jeunes gens », tous se cachèrent. Même le Cnb, a préféré le silence. Pour de bon. On dit même que certains de ses membres ont voulu le donner en cadeau au nouvel homme fort en béret, n’eût été la vigilance de certains. D’autres même vinrent  vers le Général Guei, pour saluer en lui, le rédempteur. N’en riez pas. Le même cirque recommence… On entonne encore les cors de la propagande politicienne du culte de la personne. Pour quelle leçon ? Sinon celle du flatteur qui vit aux dépens de celui qu’il flatte. Pour un temps. Si cela pouvait servir de leçon… »
Pour la candidature unique du président Alassane Ouattara à la prochaine élection présidentielle, voici que se mettent en marche les Cercles et Associations, que sais-je encore ? Train ivoirien de l’émergence (Trie) ; Groupe d’action pour la candidature unique d’Alassane Ouattara (Gracu-Ado) ; Monasco ; Club des maires ; Force 2015, etc. On prône la candidature unique, mais on ne peut pas s’unir pour parler d’une même voix. Pour quelle raison ? Relisez encore le texte d’il y a 9 ans, une des réponses, sans doute la seule, s’y trouve.
Sous Bédié, Gbagbo, hier ; aujourd’hui, Ouattara,  doit-on encore assister à ce spectacle navrant ? Alors, de grâce, sortons des tics du passé pour vivre, vraiment, au tempo de l’émergence en mobilisant nos énergies pour des choses qui nous projettent. Pour le bien de notre pays. Les Ivoiriens savent faire la part des choses, entre ceux qui rêvent grand pour leur pays et ceux qui rêvent petit, loin des actions opportunistes des opportunistes que l’histoire de notre pays nous donne à voir.
 
La Régionale / Michel KOFFI

jeudi 26 juin 2014

Côte d'Ivoire: Les J’Com 2014 pour révéler les talents incubés à l’ISTC

Placées sous le parrainage de Charles Diby Koffi, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire, et sous la présidencedeMe Affoussiata Bamba-Lamine, ministre ivoirienne de la Communication, Porte-parole adjoint du gouvernement, ces deux journées, foncièrement scientifiques, sont pour les étudiants de l’Institut une opportunité de présenter aux professionnels du monde l’information, de la communication, de la publicité et du marketing, aux chefs d’entreprises, aux décideurs, ainsi qu’au grand public, leur savoir-faire incubé au terme de leur cycle de formation (Licence et Master professionnels).

La Régionale / ADAM SHALOM

Mines: Le gouvernement veut revitaliser le secteur

Le gouvernement de Côte d'Ivoire, en promulgant en mars dernier, un nouveau code minier, se fixait un objectif clair: faire passer la part du secteur minier de 1% actuellement à 5% d'ici 2020 (horizon auquel le chef de l'Etat voudrait  atteindre l'émergence pour le pays) dans le produit intérieur brut(PIB). Le chef du gouvernement, Daniel Kablan Duncan l'a réaffirmé lundi dernier à la faveur de l'ouverture d'un forum sur les mines co-organisé avec la Banque Mondiale. Assurer à l'Etat des revenus adéquats, garantir aux opérateurs privés une rentabilité de leurs exploitations et assurer aux populations des retombées constituent quelques buts que sous-tend le nouveau code. Dans l'actuel contexte de forte croissance du secteur, ledit code adhère également à "l'Africa mining vision" de l'Union Africaine. Selon le premier ministre ivoirien, l'environnement est d'autant plus favorable que le conseil de sécurité de l'ONU a levé depuis fin- avril dernier, l'embargo sur le diamant ivoirien. Ce qui a naturellement, ainsi que l'a souligné Daniel Kablan Duncan, rejailli sur l'activité minière dans notre pays. Avec pour conséquence, la revitalisation du secteur comme l'attestent les 108 permis de recherche présentement en vigueur dont une bonne partie pour l'or. Pour ce qui est des permis de recherche, le premier ministre a indiqué que 5 permis sur 9 sont en vigueur toujours pour l'or. Le  diamant et le manganèse ne sont pas en reste même si le chef du gouvernement a déploré que le premier cité fasse souvent l'objet d'une exploitation artisanale.


La Régionale / Touré Arouna

Technologie musicale: 1954/2014

Considéré comme l’invention musicale du 20e siècle, le synthétiseur n’a pas fini, au 21e siècle, de faire parler de lui, en distillant, encore, des sonorités des plus enjouées. Notamment au niveau des musiques urbaines. A l’instar du coupé-décalé, nouvelle identité musicale africaine et des diasporas africaines, dans le sillage du florilège des musiques occidentales que sont la pop, le disco, le funk, la techno et l’électro. D’ailleurs, désormais, toutes ces musiques se conjuguent entre elles pour offrir, sous le sceau du «roi synthé», ce qu’on pourrait, de manière sommaire, appeler la world music.
Et dire que cela fait 60 ans que ça dure. En effet, dans la mouvance de l’ingénieur français, Maurice Martenot, qui inventa les ondes dites Martenot, en 1928, des travaux fusèrent de toutes parts pour dépasser cette innovation qui tendait, plus à inventer des sonorités qu’à imiter celles existant. Le synthétiseur est donc un instrument électronique qui, en théorie, est capable de recréer n’importe quel son existant ou imaginaire. Il se présente, dans la majorité des cas, sous le modèle d’un clavier à l’image du piano et de l’orgue.
C’est le 25 juin 1954, véritablement, que l’Américain Robert Moog, en collaboration avec les compositeurs Herbert A. Deutsch et Walter Carlos, entame des recherches pour créer un instrument électronique universel.
C’est lui qui invente le mot «synthétiseur» et, surtout, le contrôle analogique qui lui permet, en 1962, de définir les bases de la synthèse sonore soustractive. C’est le grand saut de la musique moderne.
Dès 1965, les premiers synthétiseurs modulaires sont produits et, en 1970, apparaît le Minimoog, dont le principe de fonctionnement est toujours employé dans la majorité des synthétiseurs actuels. Parmi les groupes contemporains africains et afro-caribéens qui ont, dès le milieu des années 1980, adopté cet instrument, l’on note, en bonne place, le Béninois Wally Badaru, le congolais de Kinshasa Ray Lema, mais aussi et surtout, les groupes Antillais et Ivoirien, Kassav et Woya. Dans cette veine, le jeune prodige musicien, et leader du groupe Woya, maniant cet instrument avec maestria, se voit même estampillé du surnom éponyme «Synthé». Hélas, le 19 septembre 2002, aux premières heures de la crise militaro-politique qui secoua la Côte d’Ivoire, le «magicien» ivoirien du synthétiseur passa de vie à trépas. Toutefois, il contribua à l’émergence d’une identité musicale ivoirienne nouvelle. Du zouglou au manding, en passant par, le reggae, la variété et l’afro-zouk. De nombreux autres musiciens et arrangeurs, au nombre desquels son compère David Tayorault, feront de l’instrument, le nec plus ultra de la musique contemporaine locale. Le Synthé Roland X 7 de Yamaha était le plus en vogue ces vingt dernières années.
C’est dans cette mouvance, mais avec une légère diérèse, que des disc-jockeys, pas véritablement des musiciens, au départ, vont prendre l’étoffe d’arrangeur. Grâce, notamment, au Sampling.
Créé en 1980, le Sampling est extrapolée du brevet de synthèse numérique déposé par Ralph Deustch pour Allen, la technique du sampling, ou échantillonnage, permet d’enregistrer un son naturel, de le mettre en mémoire sous forme de code binaire, et de le restituer dans sa toute sa pureté.
Le sampleur Fairlight I fut en 1980, le premier instrument de ce type à voir le jour. Toutefois, c’est en 1985 que le fabricant japonais Akaï, avec son Sampler S 612, met ce système à la portée de toutes les bourses.
En somme, même si à ses débuts, le synthétiseur a rebuté plus d’un puriste, il s’est avéré, au fil du temps, comme la pièce qui manquait et qu’il a fallu trouver au puzzle de la vulgarisation à grande échelle de la musique sans passer par le conservatoire, mais aussi, la clé de voûte de la mondialisation musicale. Etant entendu qu’il aura fallu des talents fous, pour ne pas dire des génies, pour porter cette invention au cœur de celle qui n’a eu de cesse de toujours adoucir les mœurs: la musique.

La Régionale / ADAM SHALOM

Football: Marc Vivien Foé

Il y a 11 ans, jour pour jour, Marc Vivien Foé perdait la vie sur la pelouse de Gerland après une crise cardiaque.

Côte d’Ivoire: le FPI réagit aux charges contre Gbagbo

En Côte d’Ivoire, le FPI a officiellement réagi ce mercredi 25 juin pour la première fois depuis le 12 juin. Une première réaction officielle deux semaines après la confirmation des charges contre l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo, détenu par la CPI depuis deux ans et sept mois, à travers une déclaration du président du FPI, Pascal Affi N’Guessan.
La direction du FPI vient de décider de se battre pour faire libérer le fondateur du parti, renvoyé en procès il y a 2 semaines par la chambre préliminaire de la CPI après plus de 2 ans de détention. Selon le président du FPI, le procès contre Laurent Gbagbo « doit être gagné ». « Ce procès n’est pas le procès d’un homme. C’est le procès d’une ambition, d’une vision, d’un idéal. C’est le procès de la démocratie. C’est le procès de la liberté, le procès de la dignité. Nous devons le gagner », explique Pascal Affi N’Guessan.
La défense de Laurent Gbagbo n’a pas encore fait appel de la confirmation des charges. En attendant, la direction du FPI promet désormais de se concentrer sur la manière de parvenir à éviter un procès, selon elle, politique : « Jusqu’à ce jour, nous avons mené le combat sans une coordination efficace de la lutte. Il nous faut aujourd’hui assurer une plus grande coordination. C’est pourquoi je compte nommer dans les jours à venir un secrétariat national, spécialement dédié à la coordination de la lutte pour la libération du président Laurent Gbagbo ». Une libération, a martelé Pascal Affi N’Guessan, qui est « le moteur de la réconciliation nationale ». Un point de vue que ne partage pas le pouvoir.

2stv.net

Humanitaire et culturel: DOUDOU STICKER

A l’état civil, il se nomme Smult KOUAME Fulgence. Il est domicilié à Genève en Suisse. Depuis 6 ans environ, il est promoteur culturel et humanitaire en Suisse où il a créé une structure nommée “CENTRE AKWABA”, dont il est le Président.
Avant cela, il bossait avec des amis au sein d’une structure commune appelée “BENGUESHOW”.
En tant que promoteur culturel, il a déjà déplacé des artistes tels que Gohou Michel, Jimmy Danger, Doh Kanon, Sans Facon, Nash (à plusieurs reprises), Espoir 2000, Vieux Gazeur, Lunik, Les Yeleen, Dezy Champion, DJ Mix, Patché, Xmaleya (Cameroun) et plein d'autres.
Ce jeune Ivoirien fait dans l'événementiel social et philanthropique pour enrayer la stigmatisation dont est victime la communauté africaine de Genève.
Il le dit lui-même : L'idée nous est venue à la suite d'un cours au collège sur la discrimination. On a compris qu’il faut mélanger les cultures, pour montrer aux gens qu'il est possible de vivre ensemble. A Genève, il y a trop de préjugés sur les soirées afros, CENTRE AKWABA est né pour corriger cela. Vu que ce pays n’a pas eu de colonies, il ne connaît pas vraiment la culture africaine. Nous voulons donc montrer ici un visage du continent, autre que celui véhiculé par les médias.
Voilà pourquoi avec CENTRE AKWABA, il est actif en Europe en organisant différentes tournées d’artistes Africains dans le but de promouvoir les valeurs culturelles africaines en Europe. En moyenne, il fait deux grands spectacles par an.
Hormis cela, CENTRE AKWABA a organisé à Abidjan il y a quelques années, en collaboration avec la structure de production de Nash, “Nouchy arts”, le show “HIP HOP contre DJ”. Ce fut un tel succès qu’ils comptent relancer ce concept l’année prochaine, pour en faire un événement annuel.
A travers CENTRE AKWABA, Doudou Sticker fait aussi des soirées humanitaires pour récolter des fonds en vue de faire des dons à des personnes démunies et aux centres de santé.
En effet, entre deux concerts, CENTRE AKWABA organise une collecte de fonds pour envoyer des dons et du matériel médical en Côte d'Ivoire.
CENTRE AKWABA bénéficie de l’aide généreuse de plusieurs structures dont la plus importante est BRUSSELS AIRLINES. Il y a aussi les institutions genevoises. Le directeur du Collège et Ecole de Commerce (CEC) de Staël est la personne de référence et les assistantes sociales de l'école apportent leurs soutiens tant logistiques qu’administratifs. La Ville de Genève, le Bureau Cantonal de l'Intégration, le Fonds Jeunesse, la Loterie Romande, Cultura et Afrique Carouge sont tout aussi des soutiens de taille de CENTRE AKWABA.
Lors des spectacles, la Ville de Genève offre des chambres d'hôtel et des appartements en prêt pour loger les artistes.
En Côte d’Ivoire son pays natal, Doudou Sticker est un véritable ami des artistes, chanteurs, comédiens… A chacun de ses séjours à Abidjan, il ne manque pas de les approcher pour leur prodiguer des conseils qui pourraient leur ouvrir une carrière internationale.
Doudou Sticker honore plusieurs rendez-vous pour soutenir des artistes faisant leur anniversaire, ou organisant un spectacle. En grand amoureux et promoteur de l’art africain, il est toujours aux côtés des artistes pour leur apporter beaucoup d’assistance matériel et moral.
Voyage de détection de talents, séjour de resourcement dans la campagne ivoirienne pour s’imprégner de la richesse et la diversité de notre patrimoine culturel, Doudou Sticker met toujours ses séjours abidjanais à profit pour parcourir la Côte d’Ivoire.
Ce jeune homme est un véritable ambassadeur de la culture et de l’humanitaire africain en Europe. Il est surtout un défenseur et un protecteur de cette culture.
C’est donc un ambassadeur pour la Paix dans le monde. Car son action à travers CENTRE AKWABA ayant pour objectif de faire se rencontrer des cultures différentes, il œuvre ainsi pour l’effondrement des murs de méfiance et de préjugés.
C’est dans cette optique qu’il prévoit bientôt une action humanitaire d’envergure en direction des enfants défavorisés de Côte d’Ivoire, son pays natal.

La Régionale /ADAM SHALOM

Côte d'Ivoire: Fonds de soutien et de développement de la presse

Le Fonds de soutien et de développement de la presse (Fsdp) est en séminaire DU 24 au 26 juin pour déterminer un nouveau «Plan stratégique» quinquennal.
Ce séminaire qui regroupe plus de 50 participants à l’hôtel Bellecôte d’AbidjanCocody-Riviera, est initié par le président du Conseil de gestion du Fsdp, KébéYacouba. A l’ouverture, il dira: «Ce séminaire vise à être en conformité avec les défis de l’expertise et de l’innovation en examinant les projets dans la perspective d’aboutir. Nous avons passé cinq années à l’aide, au soutien, à la formation. Il s’agit, désormais, de passer à des projets structurants projetés sur l’avenir».
Pour Mme Bernise N’Guessan, directeur exécutif du Fonds, l’incidence recherchée est de valider le document de politique générale du Fsdpjusqu’en 2020. Dans cette optique, un Comité technique supervisé par Mme le directeur exécutif du Fsdp et le directeur général du Plan et de la Lutte contre la pauvreté, partie prenante du présent séminaire, a été mis en place aux fins de produire le plan à valider, au terme d’une analyse-diagnostic minutieuse. Laquelle fait ressortir qu’il faille recadrer la matrice de proposition de projets à soutenir et/ou financer dans une économie des médias de plus en plus complexe dans un contexte marqué du sceau de l’innovation technologique qui est en déphasage avec les conditions socioéconomiques des agents encore précaires.
Les résultats de ce séminaire sont donc très attendus pars les acteurs de la presse et de l’audiovisuel privé, conformément aux recommandations des Etats généraux de la presse de 2012.

La Régionale / ADAM SHALOM

Côte d'Ivoire : Quête de l'émergence: Des obstacles à surmonter

Sur des projections de 8, 1% pour 2012 et de 9% pour 2013, la Côte d'Ivoire a atteint ses objectifs. En témoignent les estimations des institutions de Bretton Woods( Banque mondiale et Fmi) et de la Bad qui ont evalué fin 2012 le taux de croissance à9, 8% et à 8,5% pour 2013. Ce qui explique le satisfecit récemment exprimé du premier ministre à travers ces propos"L'investissement continue de stimuler la croissance économiquue et en terme nominal, les investissements ont augmenté de 40%". De quoi ragaillardir le gouvernement avec à sa tête, le président de la république, Alassane Ouattara, dans sa quête de l'émergence pour l'horizon 2020. Cela d'autant plus que les bons résultats enregistrés ont permis de financer de nombreux chantiers d'infrastructures à l'image des ponts et des routes en cours de réalisation. Même si différents modes de financement rentrent en ligne de compte, ce sont comme tient à le rappeler le premier ministre, des centaines de milliards de f cfa qui rentrent en ligne de compte. Mais pour parler comme l'homme de la rue à travers l'expression "ce n'est pas route on mange", des difficultés persistent au niveau du train de vie des ivoiriens qui leur font concevoir l'émergence comme un leurre. Et là aussi, le premiier ministre Kablan Duncan le reconnait quand il évoque le niveau de vie des populations qui ne suit pas le train de la croissance. Avant d'expliquer que l'Etat doit certes mieux répartir les fruits de la croissance et que les travailleurs doivent accroitre leurs revenus, le premier ministre rappelle que l'objectif du plan national de développement (PND) 2012-2015 était de faire passer le taux de pauvreté, actuellement de l'ordre de 48, 9% à 25%.Le chef du gouvernement exhorte par conséquent les ménages à la patience, le temps surtout que selon lui, la croissance n'implique pas forcément le développement. La pression fiscale également vient se dresser sur le chemin de l'émergence et là non plus, Daniel kablan Duncan ne se dérobe pas qui reconnait que la pression fiscale est une réalité en Côte d'Ivoire. Il soutient toutefois que des efforts sont faits dans le sens de l'amélioration des choses. "Dans le foncier, l'on est passé du cumul des taxes de 33% à 15% et l'on s'est rendu compte que les recettes de l'Etat se sont considérablement accrues" souligne-t-il avant d'avouer que"vous ne pouvez pas être un pays émergent si votre fiscalité n'est pas compétitive". Les marchés publics n'ont pas été épargnés dans la liste des mécanismes à améliorer pour atteindre l'émergence. Pour le premier ministre, en dépit des efforts fournis par l'Etat, la gestion des marchés publics pose toujours problème, indiquant à titre d'exemple qu'il plus de 300 jours pour conclure un marché en Côte d'Ivoire. Contre 100, à l'en croire. Il fustige par la même occasion la part du gré trop importante du gré à gré dans l'acquisition des marchés. Le premier ministre s'est voulu optimiste pour terminer, il fonde son optimisme sur le maintien des investissements publics tout comme il reconnait la nécessité d'une meilleure distribution des richesses.

La Régionale / Touré Arouna

La régionale.com: Mise en ligne J - 05

La régionale.com: Mise en ligne J - 05

mercredi 25 juin 2014

Coupe du monde: Cote d'Ivoire: Deux heures avant le match, Drogba et Yaya s'effritaient pour le brassard !

Alors que la Côte d’Ivoire accuse l’arbitrage, on en sait un peu plus sur l’ambiance qui régnait au sein des Eléphants avant la rencontre décisive de mardi face à la Grèce en Coupe du monde. Ce matin, on apprend que deux heures avant le match, Didier Drogba et Yaya Touré, deux cadres de l’équipe en sont presque venus aux mains au sujet du brassard de capitaine.
Selon nos informations, Touré, qui était capitaine de l’équipe depuis le début de la compétition était réticent à rendre le brassard à Drogba pour une première fois titulaire au Brésil. On vous l’annonçait en début de semaine. Le capitanat était au centre d’une brouille entre Yaya et Drogba depuis le début de la compétition. Une situation mal gérée par le sélectionneur Lamouchi qui a jugé bon substituer l’ancien buteur de Chelsea à un simple rôle de remplaçant pour satisfaire le milieu de Manchester City.
Quand Drogba rumine son remplacement !
Plus, Drogba n’a pas vraiment apprécié que Yaya Touré qui a raté toute la préparation de l’équipe en soignant une blessure se retrouve titulaire et capitaine dès le début du Mondial. Et il disputait tout le match même lorsqu’il montrait des signes de fatigue. Cette ambiance n’a pas véritablement aidé les joueurs sur le terrain contre la Grèce. C’est une équipe ivoirienne en manque de repères qui affrontait les Européens. Chanceux, les Eléphants voient une lourde frappe de Samaris rebondir sur la barre transversale en première période. Au retour des vestiaires, par deux fois, les Hellènes trouvent de nouveau les montants avant de trouver la faille
Malgré l’égalisation, la Côte d’Ivoire déjoue. Finalement, la Grèce remporte cette partie à l’envie à la 91è minute grâce notamment un penalty de Samaras. Très discret durant la partie, Drogba remplacé peu après l’heure de jeu n’a pas apprécié. Il a quasiment snobé tous ses coéquipiers sur le banc, avant d’aller ruminer sa colère. Pas très exemplaire d’un capitaine. Mais il n’avait pas caché son amertume pour son statut de remplaçant dès l’entame du tournoi. « Si j’étais déçu. Mais je dois aussi montrer du respect à ceux qui ont débuté et les soutenir », avait-il confié après la victoire face au Japon.
Première conséquence de cette élimination, la démission du sélectionneur Sabri Lamouchi, considéré par les fans comme l’un des coupables de cette débâcle. Mais il faudra situer toutes les responsabilités. Début d’une nouvelle crise…

africatopsports.com

Côte d'Ivoire, infrastructures économiques: Le ministre des transports rassure quant au financement

L'objectif du gouvernement en matière de financement des grands projets d'infrastructures est de contourner les difficultés de trésorerie de l'Etat. D'où le partenariat-public-privé(PPP) qui va supporter la réalisation des chantiers en cours concernant les secteurs ferroviaire, routier et maritime.En le rappelant récemment, le ministre des transports, Touré Gaoussou a souligné que lesdits investissements seront financés par BOT(build, Operate and Transfert) et s'élèvent à un peu plus de 5000 milliards de Fcfa.Le secteur aérien devrait engloutir 1915 milliards avec notamment l'aménagement et l'extension de l'aéroport international Félix Houphouët Boigny d'Abidjan ainsi que la réhabilitation des aérodromes de l'intérieur du pays.1520 milliars sont prévus pour le secteur ferroviaire dont 350 milliards pour le chemin de fer Abidjan-Ouagadougou.Le secteur maritime, quant à lui, engloutira quant à lui, toujours à en croire le responsable des transports, 1300 milliards entre autres, l'élargissement et l'approfondissement du canal de Vridi, de même que la construction du deuxième terminal à conteneurs du port d'Abidjan. Avec la construction de la gare internationale d'Abidjan à hauteur de 47 milliards et le renouvellement du parc-auto qui va couter 450 milliards de nos francs, ce sont environ 1300 milliards qui sont concernés par le secteur routier. Pour tous ces investissements, le responsable du département des transports se veut rassurant et affirme avoir le soutien des banques.
                                                                 

La Régionale / Touré Arouna

Humanitaire: Barbara Hendricks en Côte d'Ivoire auprès des apatrides et des réfugiés avec l’UNHCR

Barbara Hendricks en Côte d'Ivoire auprès des apatrides et des réfugiés avec l’UNHCR
Du 24 au 26 juin, Barbara Hendricks, la diva américaine, Soprano de renommée internationale et ambassadrice de bonne volonté honoraire à vie pour l’UNHCR est en côte d’Ivoire pour faire valoir ses bons offices.
Du 24 au 26 Juin, Barbara Hendricks, ambassadrice de l’UNHCR, sera en visite en Côte d'Ivoire avec l’UNHCR, l'agence des réfugiés des Nations Unies, dans l’optique de rencontrer des personnes apatrides et de mettre en valeur la campagne de l’UNHCR pour mettre fin à l'apatridie qui sera lancée le 15 Septembre 2014. Barbara sera disponible à cette occasion pour des entrevues à 14h30 le jeudi 26 juin aux bureaux du HCR (Carrefour Duncan, 2 Plateaux)
Actuellement, on estime que 700 000 personnes en Côte d'Ivoire sont apatrides. Etre apatride c’est être sans nationalité ou citoyenneté. Le lien juridique entre un Etat et un individu a cessé d'exister. Les apatrides sont confrontés à de nombreuses difficultés dans leur vie quotidienne : faute de papiers en règle, ils peuvent être privés d'accès aux soins de santé, à l'éducation, et à la liberté de circulation. Sans preuve de l'enregistrement de leur naissance, les enfants ne peuvent pas aller à l'école ou passer des examens d'État. Aussi, les personnes ne peuvent posséder de terres ou même travailler dans de nombreux cas, sans preuve de leur nationalité. L’UNHCR travaille avec le Gouvernement de la Côte d'Ivoire afin de soutenir leurs efforts pour aider ces gens. Ambassadrice de bonne volonté honoraire à vie pour l’UNHCR, Barbara Hendricks ira à la rencontre d’apatrides, et d’enfants dans un orphelinat, à Aboisso, et s’entretiendra avec des ministres du gouvernement sur la question.

La Régionale / ADAM SHALOM

Economie: Ecobank, Asky… Le parcours victorieux d’un panafricaniste

« C’est au sein de cette fédération qu’est née l’idée de fonder une banque panafricaine. Lawson et moi avons pris en main le dossier d’Ecobank. Nous sommes partis de la conviction qu’il fallait qu’elle naisse dans le cadre des pays de la CEDEAO. Nous nous sommes fait le devoir d’aller rencontrer tous les chefs d’Etat de la sous-région. Mais nous voulions que le projet soit entièrement privé. Nous ne voulions pas l’argent des Etats. Lorsque nous avons rencontré le président Houphouët-Boigny, il était tellement enthousiaste qu’il nous a accompagnés sur le perron du palais et a déclaré publiquement, devant la presse, que c’était la première fois qu’il voyait des Africains qui venaient lui présenter un projet sans lui demander d’argent »… Cet extrait est tiré du magazine Forbes Afrique dans son édition de septembre 2013, dans laquelle le milliardaire togolais Gervais Koffi Djondo relate la genèse de la création de la banque panafricaine Ecobank qu’il a cofondée avec le nigérian Adeyemi Lawson. Panafricanisme. C’est le maitre-mot de la philosophie de cet octogénaire togolais dont la vie est assurément une success-story. Se fondant sur sa conviction qu’il a alliée à de la rigueur, il a entamé sa marche ascendante avec pour boussole, l’initiative privée.  « Il a installé une horloge pointeuse pour faire respecter la ponctualité et s’est taillé une réputation d’homme exigeant et rigoureux » rappelle Forbes Afrique soulignant le passage de Koffi Djondo à la tête de la caisse d’allocations sociales de l’époque du Togo, du comme dans de nombreuses institutions qu’il a dirigées mais qu’il a toutes délaissées au profit de l’investissement privé. Confiants dans leur projet, et s’étant assurés du caractère panafricaniste et égalitaire de leur ambition, les deux partenaires sont allés à la rencontre des chefs d’Etat de la CEDEAO avant de lancer leur « affaire ». Ils ont eu le nez creux puisque Ecobank, présente aujourd’hui dans 33 pays-ce qui est un record-, emploie 18000 personnes de 40 nationalités et est passée de 2007 à 2012, d’un chiffre d’affaires de 544 millions à 1, 75 million de dollars. Le succès ne va pas s’arrêter en si bon chemin pour ce panafricaniste convaincu dont les résultats vont lui attirer la sympathie de certains chefs d’Etat soucieux de créer une autre compagnie aérienne après la « mort » d’Air Afrique. « Je me suis plongé dans les détails et j’ai vu qu’ils voulaient refaire Air Afrique, c’est-à-dire une compagnie francophone. J’ai décidé de tout revoir et d’élargir le projet aux anglophones, un projet, un projet CEDEAO et non sur des bases linguistiques » poursuit Koffi Djondo dans Forbes Afrique. Et c’est de là qu’est partie la création de la société de promotion d’une compagnie aérienne régionale qu’il a mise sur les fonts baptismaux en partenariats avec plusieurs institutions dont Ecobank et la Boad (banque ouest-africaine de développement). Le succès est toujours au rendez-vous comme le prouvent les 75 à 80% de taux de remplissage qu’a atteint 3 ans seulement après Asky qui couvre 22 destinations dans19 pays. Assurément la foi de ce panafricaniste l’a guidé vers des horizons porteurs, lui pour qui, il n’est pas normal qu’au moment où les grandes compagnies aériennes dans le monde se regroupent, on veuille en Afrique, des petites compagnies. « Cela, par égotisme national », conclut-il.

La Régionale / Touré Arouna

mardi 24 juin 2014

Coupe du monde: Côte d'Ivoire


Mondial 2014: Place à la Côte d'Ivoire.

Supporter ivoirien, parce que la Coupe du monde, c'est surtout avant le coup d'envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c'est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu'un Mondial, c'est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s'est dit qu'à l'instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Place à la Côte d'Ivoire.

Mondial 2014: Supporter nazi


Pendant le match entre l'Allemagne et le Ghana, hier soir à Fortaleza (2-2), un homme a fait irruption sur la pelouse avec le torse griffonné d'inscriptions douteuses comme « HH » (pour Heil Hitler) et « SS ». Aujourd'hui, la Fédération internationale a indiqué qu'elle allait ouvrir une enquête afin d'identifier ce supporter allemand aux idéologies un brin controversées.

Cameroun : Un haut cadre de Boko Haram arrêté

Adji Issiaka, »agent de liaison » de Boko Haram et proche du numéro 2 de la secte islamiste, a été arrêté depuis quelques jours dans la localité camerounaise de Waza (Extrême-Nord) et acheminé sous bonne garde à Yaoundé, a appris APA vendredi de sources sécuritaires.»
Il transportait une importante somme d’argent en euros, et a avoué être en transit pour le Tchad où il devait se ravitailler en produits divers », renseigne un capitaine de l’armée camerounaise ayant requis l’anonymat.
Aladji Moustapha avait été libéré de la prison en avril dernier par ses complices au cours d’une attaque qui avait coûté la vie à un gendarme et à un gradé camerounais.
Depuis un mois, le Cameroun a déployé d’importants moyens et soldats dans les localités septentrionales frontalières avec le Nigeria, avec pour but avoué de faire échec aux assauts de la secte islamiste dont les actions se soldent souvent par des morts et prises d’otages.

Cameroun:Volker Finke, un manque de concentration

Le sélectionneur des Lions indomptables commente la sortie du Cameroun.
« C’est un peu difficile d’expliquer et d’analyser les choses à fond juste après le match. Même s’il faut pouvoir le faire le plus tôt possible. Nous avons pris deux buts inutiles en première période alors que nous faisions une première mi-temps correcte. Mais le Brésil mérite sa victoire parce qu’ils se sont créés plus d’occasions.
Nous avons commencé le match un peu comme celui contre la Croatie, avec une tenue du ballon respectable. Mais il y avait clairement un manque de concentration à un moment. On me demande si c’est notre meilleur match. C’est sûr qu’il y a eu quelque chose, un léger mieux mais ça ne suffit pas quand on joue la coupe du monde. Il faut voir les choses comme elles sont. »

Propos recueillis par JRM

Côte d'Ivoire: Investissements privés: L'appel du pied du gouvernement à la diaspora

L'appel du pied du président de la république, Alassane Ouattara à la diaspora n'a pas uniquement des visées politiciennes. Il s'agit aussi et surtout de faire prendre leur part aux ivoiriens installés à l'extérieur dans le développement socio-économique du pays.
"Diaspora for Growth" tenu à Paris l’an dernier ou encore le forum "Investir en Côte d'Ivoire"(ICI 2014) qui a eu lieu en début d'année à Abidjan, sont autant de plateformes qui ont un objectif commun: œuvrer entre autres au retour de la diaspora ivoirienne pour prendre part au développement socio-économique de la Côte d'Ivoire. Telle est la volonté des dirigeants ivoiriens avec à leur tête, le président Alassane Ouattara. Selon Forbes Afrique dans son édition d'octobre 2013, le forum "Diaspora for Growth" qui s'est tenu à Paris a abouti à l'enregistrement de 9,5 milliards de f CFA d'intentions de projets avec environ 300 personnes qui y ont pris part. Dans sa farouche volonté de créer la richesse et d'inciter à l'investissement privé, le chef de l'Etat n'a de cesse de cligner de l'œil envers les ivoiriens de l'extérieur. Si la volonté de retour est réelle pour bon nombre d'émigrés, l'objectif du gouvernement doit cependant faire face à certains écueils. L'investissement privé étant peu qualifiable, des ivoiriens de l'étranger hésitent à rentrer devant le peu de lisibilité, à les entendre,  qui s'offre à eux. En fait, la croissance est principalement portée par les investissements publics. Par ailleurs, la lourdeur administrative apparait également comme un obstacle à l'investissement privé,  de même que l'apport que prend de plus en plus la Chine dans les investissements en Côte d'Ivoire. Devant ces facteurs qui réduisent l'ardeur des volontaires au retour, certaines mesures incitatives ont été prises au nombre desquelles, des réformes sectorielles. C'est le cas du nouveau code des investissements qui est rentré en vigueur en 2012 ou encore la réforme du centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire(CEPICI). Laquelle réforme facilite le processus de création d'entreprises, cela à travers la possibilité de créer une entreprise en deux jours ou encore la possibilité d'avoir un agrément à l'investissement en 21 jours. Au nombre des mesures prises, l'on également citer l'ouverture du tribunal du commerce d'Abidjan. Autant de mesures pour rassurer de potentiels investisseurs. C'est que la diaspora ivoirienne montre  avec comme le rappelle Forbes Afrique citant un rapport de l'organisation internationale pour les migrations (OIM), 1% seulement de transferts de fonds dans le produit intérieur brut (PIB). Aussi  bien que des appels à candidatures ont été lancés pour recruter des directeurs généraux "DG) des structures d'élite, les candidats au retour sont davantage des employés que des créateurs de richesses. Classant le pays loin derrière le Kenya, le Ghana ou encore le Nigéria où la culture entrepreneuriale est plus forte. Les choses vont dans le bon sens mais il faudra visiblement multiplier les campagnes de sensibilisation, notamment à l'extérieur en vue de convaincre définitivement la diaspora et lui "vendre" la stratégie Ouattara...


La Régionale / Touré Arouna