
Rebelle chiite

Sanaa - Le chef de la rébellion chiite au Yémen a rejeté l'appel de l'ONU à retirer ses milices armées autour de Sanaa et enjoint à ses partisans de poursuivre leur mouvement de protestation jusqu'à la chute du gouvernement, n'excluant pas la désobéissance civile.
Répondant à son appel, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi dans le centre de la capitale, provoquant des embouteillages sur plusieurs artères, selon un correspondant de l'AFP.
Dans un discours prononcé dimanche soir, dont le texte a été reçu lundi par l'AFP, Abdel Malek al-Houthi, leader de la rébellion d'Ansaruallah, s'en est pris vivement au Conseil de sécurité, l'accusant de soutenir la corruption au Yémen et d'ignorer les intérêts du peuple.
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Vendredi, les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont appelé la rébellion à démanteler ses campements et postes de contrôle autour Sanaa, à mettre fin à toutes les hostilités armées contre le gouvernement dans la région d'Al-Jawf (nord) et à se retirer de la province voisine d'Amrane. Il a menacé de sanctions ceux qui mettent en péril la stabilité du pays.
Mais M. Houthi a visiblement opté pour la défiance à l'égard des Nations unies, appelant ses partisans à poursuivre leur mouvement de contestation jusqu'à la fin de cette semaine, et peut-être par de nouvelles actions la semaine prochaine, citant notamment la désobéissance civile.
Les insurgés chiites d'Ansaruallah, aussi appelés houthis, exigent l'éviction du gouvernement jugé corrompu, l'annulation d'une récente augmentation des prix du carburant et un partenariat politique élargi.
»LIRE AUSSI:Attentats du 11 septembre 2001 : Al-Qaida ciblait aussi Londres
Pour soutenir leurs revendications, ils ont mobilisé depuis plusieurs semaines leurs miliciens armés qui ont établi des campements autour de Sanaa, et leurs partisans civils qui observent un sit-in dans le centre de la capitale.
Le Conseil de sécurité a également noté avec préoccupation que les Houthis et d'autres (rebelles) continuent d'attiser le conflit dans le nord dans une tentative de faire obstacle à la transition politique que connaît le Yémen depuis le départ en février 2012, sous la pression de la rue, de l'ancien président Ali Abdallah Saleh.
Le groupe d'Ansaruallah, qui contrôle la région de Saada (nord), est soupçonné de vouloir élargir sa zone d'influence dans le futur Etat fédéral qui doit compter six provinces. Ses combattants étaient arrivés début juillet aux portes de Sanaa en prenant la ville d'Amrane, d'où ils ont ensuite accepté de se retirer.
romandie.com
Dans un discours prononcé dimanche soir, dont le texte a été reçu lundi par l'AFP, Abdel Malek al-Houthi, leader de la rébellion d'Ansaruallah, s'en est pris vivement au Conseil de sécurité, l'accusant de soutenir la corruption au Yémen et d'ignorer les intérêts du peuple.
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Vendredi, les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont appelé la rébellion à démanteler ses campements et postes de contrôle autour Sanaa, à mettre fin à toutes les hostilités armées contre le gouvernement dans la région d'Al-Jawf (nord) et à se retirer de la province voisine d'Amrane. Il a menacé de sanctions ceux qui mettent en péril la stabilité du pays.
Mais M. Houthi a visiblement opté pour la défiance à l'égard des Nations unies, appelant ses partisans à poursuivre leur mouvement de contestation jusqu'à la fin de cette semaine, et peut-être par de nouvelles actions la semaine prochaine, citant notamment la désobéissance civile.
Les insurgés chiites d'Ansaruallah, aussi appelés houthis, exigent l'éviction du gouvernement jugé corrompu, l'annulation d'une récente augmentation des prix du carburant et un partenariat politique élargi.
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Pour soutenir leurs revendications, ils ont mobilisé depuis plusieurs semaines leurs miliciens armés qui ont établi des campements autour de Sanaa, et leurs partisans civils qui observent un sit-in dans le centre de la capitale.
Le Conseil de sécurité a également noté avec préoccupation que les Houthis et d'autres (rebelles) continuent d'attiser le conflit dans le nord dans une tentative de faire obstacle à la transition politique que connaît le Yémen depuis le départ en février 2012, sous la pression de la rue, de l'ancien président Ali Abdallah Saleh.
Le groupe d'Ansaruallah, qui contrôle la région de Saada (nord), est soupçonné de vouloir élargir sa zone d'influence dans le futur Etat fédéral qui doit compter six provinces. Ses combattants étaient arrivés début juillet aux portes de Sanaa en prenant la ville d'Amrane, d'où ils ont ensuite accepté de se retirer.
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