![]() |
Le gouvernement met tout en oeuvre pour protéger les ivoiriens |
Plus de nuage autour du match Côte d’Ivoire-Sierra Leone, le 6 septembre au stade Houphouët-Boigny. Le Conseil national de sécurité réuni, hier, a décidé, après analyse de la situation, d'autoriser la tenue de la rencontre de football qui compte pour la 1ère journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations seniors masculins (Can 2015).
Les autorités du pays, à travers un communiqué diffusé par le ministère de la Promotion de la jeunesse, des Sports et Loisirs, avaient décidé le 20 août dernier, de la suspension jusqu'à nouvel ordre de l'organisation des compétitions internationales en Côte d'Ivoire. II s'agissait, selon le communiqué, de faire respecter les mesures arrêtées par le gouvernement, dans le cadre de la prévention contre le virus Ebola dont la progression "est implacable en Afrique de l'Ouest. Cette décision a enflé la polémique autour du match Côte d'Ivoire-Sierra Leone. Un pays touché par le virus. Du coup, la fédération ivoirienne s’est trouvée en très mauvaise position. Surtout que la Confédération africaine de football (Caf) restait rigide sur son calendrier. Pour l’institution présidée par Issa Hayatou, pas question de délocaliser un match, sauf ceux prévus dans les pays affectés (Sierra Leone, Libéria et Guinée).
Du coup, la Fédération ivoirienne se trouvait face à des mesures disciplinaires de la Caf. En cas de refus de recevoir son visiteur, la Côte d’Ivoire se mettait à l’écart pour l’édition 2015, au Maroc. Mais en plus, le pays des Eléphants, candidat à l’organisation des Can 2019 et 2021, ruinait ses chances.
En tout cas, la Fédération ivoirienne de football (Fif) a tout donné pour convaincre les autorités politiques du pays d'accepter la tenue du match.
L'argument qui a fait pencher la balance est celle qui démontre que les membres de la délégation qui arrive à Abidjan dans le cadre de cette rencontre de football ne résident pas en Sierra Leone. En plus, Sidy Diallo et son staff ont donné l’assurance qu’ils seront soumis à toutes les mesures d’hygiène. Telles qu’indiquées par l’Organisation mondiale de la santé (Oms).
Fraternité Matin/ PAUL BAGNINI
CLIQUEZ ICI POUR EN SAVOIR PLUS
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire