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L'actuel Président Turc Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre au moment des faits |
Un tribunal
d'Ankara a prononcé une peine de moins de huit ans de prison à
l'encontre d'un policier accusé d'avoir tué d'une balle dans la tête un
homme âgé de 26 ans au moment des faits. Cette décision du tribunal a
suscité la colère de la population qui s'est rassemblée devant le
tribunal pour crier des slogans hostiles au gouvernement Turc.
Franck Hamylton
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Un policier turc vient d’écoper d’une
condamnation à la prison à perpétuité pour avoir donné
intentionnellement la mort avec son arme de service, sans être en
situation de légitime défense. C’est l’un des procès emblématiques des
violences policières qui avaient émaillé les grandes manifestations de
Gezi, en juin 2013.
Cette répression a fait en tout huit victimes, et seuls quelques procès avaient été ouverts contre les policiers accusés de tirs tendus et rapprochés. Hier mercredi, un tribunal d’Ankara a prononcé une peine de moins de huit ans de prison à l’encontre de l’un d’eux, un verdict qui a suscité la colère. Puisque, le tribunal a reconnu comme circonstances atténuantes les provocationsdes manifestants, et affirme avoir tiré en l’air, alors qu’il était la cible de jets de pierres.
Cette répression a fait en tout huit victimes, et seuls quelques procès avaient été ouverts contre les policiers accusés de tirs tendus et rapprochés. Hier mercredi, un tribunal d’Ankara a prononcé une peine de moins de huit ans de prison à l’encontre de l’un d’eux, un verdict qui a suscité la colère. Puisque, le tribunal a reconnu comme circonstances atténuantes les provocationsdes manifestants, et affirme avoir tiré en l’air, alors qu’il était la cible de jets de pierres.
Rassemblés devant le tribunal lors du
procès, les parents et les proches de la victime, arborant des drapeaux
et des portraits d’Ethem Sarisuluk, l’une des huit victimes de la
répression de Gezi, ont crié des slogans hostiles au gouvernement et à
Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre de l’époque. Celui-ci s’était
enorgueilli d’avoir donné l’ordre à la police de faire le nécessaire
pour disperser les manifestations qui avaient duré près d’un mois et
s’étaient répandu dans toute la Turquie. Notons que le frère de la
victime, un ouvrier de 26 ans abattu d’une balle en pleine tête, a
promis faire appel de la sentence qu’il a qualifiée d’inacceptable.
Franck Hamylton
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