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image de la simulation à Kandopleu. |
Au terme de l’exercice de simulation à Biankouma le jeudi 14 Août dernier, la ministre de la santé et de la lutte contre le SIDA, Raymonde Coffie-Goudou avait fait un don aux autorités préfectorales des régions frontalières. Ainsi, les 15 préfets des régions frontalières du Liberia et de la Guinée ont reçu chacun la somme d’un million. Et 500 mille à chacun des 51 sous-préfets. Les autorités préfectorales de la région du Guémon qui constitue la dernière barrière de lutte contre cette épidémie hémorragique qui fait des ravages en Guinée et au Libéria n’ont pas été prises en compte par le ministère de la santé et de la lutte contre le SIDA. Et pourtant, la ville de Duékoué, capitale de cette région constitue un carrefour où tous ceux qui viennent des deux pays voisins touchés par la fièvre d’Ebola transitent obligatoirement pour rejoindre les grandes métropoles ivoiriennes. Récemment des véhicules en provenance du Liberia et de la Guinée ayant échappé aux contrôles sanitaires et à la vigilance des forces de l’ordre aux postes frontaliers ont été refoulés par les autorités préfectorales de Duékoué vers leurs zones d’origines. Des moyens avaient été mis à la disposition des forces de l’ordre pour les escorter jusqu’à la frontière. Les autorités de la région du Guémon continuent de mener des campagnes de sensibilisation pour prévenir la maladie malgré le manque de moyens. Outre des moyens financiers, aucun produit sanitaire n’a été donné aux autorités de cette région qui constitue avec les autres régions bénéficiaires le grand ouest ivoirien. Vivement que les autorités sanitaires du pays pensent à régler cette situation qui risque de fragiliser la lutte contre cette maladie qui ne cesse de faire des victimes.
MIKE SAPIA
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