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| Le voleur meurt dans sa triste besogne |
Milogo Ouronouma,
manœuvre agricole de son état soustrait nuitamment dans la plantation
de son patron des fèves de cacao. Dans sa tentative de quitter
précipitamment la scène de son forfait, il heurte imprudemment un
cacaoyer et meurt dans sa chute.
Milogo Ouronouma, manœuvre agricole de nationalité burkinabé, âgé de 39 ans, a été retrouvé mort le 16 Août dans une plantation de cacaoyers sise à Tassoumakro, un campement de la sous-préfecture d’Allosso (département d’Alépé). Il était dans un état de putréfaction très avancée. Selon des informations reçues, dans la première semaine de ce mois d’Août, Milogo, muni d’un sac vide de 50 kg, d’une lampe de poche et d’une machette, va tard dans la nuit, seul dans une plantation. Celle de son patron. Là, il prend soin de remplir son sac de fèves de cacao. L’imposant bagage sur la tête, le travailleur imprudent prend le chemin de retour pour certainement chercher un endroit pour dissimuler son colis et faire croire le lendemain à son patron que ce sont des voleurs qui se sont emparés des fèves de cacao. A la faveur de la nuit, il heurte un cacaoyer, trébuche et tombe. Dans sa chute, le sac, maintenant rempli de fèves de cacao lui casse le cou. Il rend l’âme sur le champ. Les habitants de ce petit campement constatent son absence. Ils entament donc des recherches. C’est seulement 10 jours après, que Milogo a été retrouvé mort dans un état de putréfaction très avancée. Sa torche, sa machette et un sac rempli de fèves de cacao à ses côtés. La gendarmerie alertée et un infirmier de l’hôpital général se sont rendus sur les lieux pour le constat d’usage.
MIKE SAPIA
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Milogo Ouronouma, manœuvre agricole de nationalité burkinabé, âgé de 39 ans, a été retrouvé mort le 16 Août dans une plantation de cacaoyers sise à Tassoumakro, un campement de la sous-préfecture d’Allosso (département d’Alépé). Il était dans un état de putréfaction très avancée. Selon des informations reçues, dans la première semaine de ce mois d’Août, Milogo, muni d’un sac vide de 50 kg, d’une lampe de poche et d’une machette, va tard dans la nuit, seul dans une plantation. Celle de son patron. Là, il prend soin de remplir son sac de fèves de cacao. L’imposant bagage sur la tête, le travailleur imprudent prend le chemin de retour pour certainement chercher un endroit pour dissimuler son colis et faire croire le lendemain à son patron que ce sont des voleurs qui se sont emparés des fèves de cacao. A la faveur de la nuit, il heurte un cacaoyer, trébuche et tombe. Dans sa chute, le sac, maintenant rempli de fèves de cacao lui casse le cou. Il rend l’âme sur le champ. Les habitants de ce petit campement constatent son absence. Ils entament donc des recherches. C’est seulement 10 jours après, que Milogo a été retrouvé mort dans un état de putréfaction très avancée. Sa torche, sa machette et un sac rempli de fèves de cacao à ses côtés. La gendarmerie alertée et un infirmier de l’hôpital général se sont rendus sur les lieux pour le constat d’usage.
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