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mardi 19 août 2014

Egypte/Financement du second canal de Suez, On compte sur les banques locales

Le Canal de Suez II, un projet auquel tient Abdel Fattah Al-Sisi.
Comme l’Ethiopie qui finance la construction de son tout prochain barrage hydroélectrique sur le Nil sans apport de capitaux de l’extérieur, son voisin égyptien compte sur ses propres ressources pour réaliser un projet tout aussi  pharaonique. Il s’agit de la construction d’un nouveau canal de Suez, parallèlement au premier ouvrage d’art qui lui, date de 145 ans. Pour ce nouvel ouvrage d’art, le mécanisme de financement  s’appuie sur les banques locales. Ainsi, selon le premier ministre Ibrahim Mahlab, les banques émettront des  certificats de placement dédiés  au Canal de Suez II,  avec un taux d’intérêt de 12% sur cinq (5) ans. Ces  certificats de placement rapporteront aux souscripteurs des dividendes chaque trimestre.
Le président Abdel Fattah Al-Sisi veut marquer les esprits.
En général, le financement des ouvrages d’arts de grandes envergures nécessitent des levées de fonds sur le marché international. En décidant de ne compter que sur les ressources financières intérieures à hauteur de 60 milliards de livres égyptiennes (8.4milliards de FCFA), le président Abdel Fattah Al- Sisi fait appel au patriotisme des égyptiens. Mieux, il restera dans l’esprit de son peuple, une fois l’ouvrage terminé, comme le véritable maître d’œuvre.
Au Caire, l’on estime que le canal de Suez II, une fois fonctionnelle permettra de faire grimper les recettes à 13,5 milliards de Dollars US contre 5 milliards actuellement.
Notons que le premier canal de Suez, a été construit entre 1859 et 1869, grâce à une levée de fonds à la Bourse de Paris.

Kouakou Hyacinthe

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