![]() |
Une vue de la ville de Bouaké ce mardi 18 novembre 2014 |
Bouaké s’est réveillée au son des bruits de bottes ce
mardi 18 novembre 2014. Les soldats des
casernes du 3ème bataillon, de l’Ensoa et du camp du génie militaire
ont fermé au petit matin les entrées principales de la ville.
Selon les informations qui nous parviennent, le grand
rond-point jouxtant la Cathédrale de Bouaké est impossible d’accès. Les
corridors d’entrée nord et sud sont également fermés à la circulation. Le même mouvement d’humeur des militaires
s’est étendu aux villes de Daloa,
Bondoukou et Korhogo. Les militaires paradent dans la ville. A l’origine de ce soubresaut, les 5 millions
promis aux soldats pour la conquête du pouvoir d’Etat.
La question
restait pendante depuis un moment dans
les casernes. Le chef d’état-major, Soumaïla Bakayoko, envoyé en pompier pour
faire baisser la tension a essuyé le courroux des ex-rebelles devenus
« Frci ». Résultat, les militaires sont descendus dans les rues. Si
pour l’heure la situation est sensiblement calme, on ne saurait prédire les
lendemains. Jusqu’où iront-ils ? Que fera le gouvernement ?
Jo Winner Saraka
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire