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L'ex-président burkinabè, Blaise Compaoré. © AFP |
Lors du sommet de la Cedeao consacré à la crise
burkinabè, le 6 novembre à Accra, deux camps se sont affrontés lors
du huis clos des chefs d'État.
Le premier, légaliste, emmené par Alassane Ouattara et Faure Gnassingbé, soutenait l'idée d'un retour à la Constitution, qui dispose que c'est au président de l'Assemblée nationale de diriger la transition. Or celui-ci, réfugié en Côte d'Ivoire, est un proche de Compaoré...
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Le second camp, représenté par Macky Sall, Goodluck Jonathan et John Dramani Mahama (les trois hommes s'étaient rendus la veille à Ouaga, où ils avaient rencontré des militaires, des responsables politiques et des membres de la société civile), se voulait plus souple et plus patient. Surtout, il était très hostile à un retour à la Constitution. Il l'a finalement emporté - "assez facilement", selon un diplomate occidental. Et c'est Sall qui a été chargé de diriger le Groupe de contact international.
Kam et Jeune Afrique
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