L’opposition ivoirienne va-t-elle accepter la main tendue du pouvoir ?

L’opposition ivoirienne va-t-elle accepter la main tendue du pouvoir ?

Avec l’entrée du FPI et ses alliés de l’AFD dans le Bureau de la commission centrale de la Commission Electorale Indépendante (CEI) et l’audience à eux accordée lundi dernier par le président Aimé Henri Konan Bédié à Daoukro,la rumeur a même fait le tour des ménages de la capitale économique ivoirienne. Et la question que tous se posent :va-t-on assister à un remaniement ministériel dans les jours ou mois qui suivent?

Des sources bien introduites font état de l’imminence d’un remaniement ministériel. «On ne change pas une équipe qui gagne» avait dit Alassane Ouattara lors de sa traditionnelle adresse à la Nation, à la veille de la date anniversaire de l’Indépendance de la Côte d’Ivoire. Mais la real politik serait en train d’en décider autrement.

Le Président ivoirien qui séjourne actuellement sur les bords de la Seine pour participer aux cérémonies liées au "Débarquement en Provence", subirait, semble-t-il de fortes pressions pour apporter des changements notables dans son Gouvernement, afin de décrisper l’atmosphère politique.

Outre le FPI, les mêmes sources indiquent que ce Gouvernement "d’ouverture" s’étendra au Cadre permanent de dialogue (CPD). Certains noms de personnalités de l’opposition circuleraient déjà au titre des nouveaux entrants.
Ce serait le cas de Kabran Appiah et d’Henriette Lagou pour le compte du CPD, Danielle Boni Claverie et Ouattara Gnonzié auraient pour l’heure, les faveurs du Palais au nom de l’Alliance des Forces démocratiques de Côte d’Ivoire (AFD).

Au FPI, le conciliabule se poursuivrait-il pour s’accorder semble-t-il sur les noms. Même si de l’avis de certains, «cette offre n’est pas opportune». Car en sus, plusieurs questions notamment celle liée à leur entrée dans la Commission Electorale Indépendante -qui continue de faire jaser plus d’uns et faire couler des salives- seront également abordées.

A en croire nos sources, l’Elysée serait favorable à ce que la Présidence de la CEI revienne à l’opposition. Le nom d’Alain Dogou- un proche d’ Affi N’Guessan-serait évoqué.
Simples spéculations? Mais comme on le dit chez nous, "il n’y a pas de fumée sans feu".

Aymar DEDI

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