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Traque des djihadistes dans le Nord |
Lancée mi-juillet 2014 pour lutter contre les groupes djihadistes dans l'ensemble de la zone sahélienne, l’opération Barkhane affirme au fur et à mesure ses marques.
Deux semaines après son lancement, une des têtes de fil du groupe Mujao est mise aux arrêts dans la nuit de lundi à mardi dans le nord du Mali.
Récemment, ce sont trois djihadistes présumés dont un proche de l'Algérien Yahia Abou Hammam, l'émir d'Aqmi au Sahel qui ont été arrêtés par les soldats de l'opération Barkhane. L’arrestation a eu lieu, près de Tombouctou à l’issue d'une opération spéciale menée par des soldats français sur la base d’informations précises.
Les djihadistes arrêtés étaient suivis de très près la force française, car leur présence avait été signalée par la MINUSMA, la Mission des Nations unies au Mali. Dans leur tentative de se rendre à Tombouctou, les djihadistes se sont faits repérer dans leurs allées et venues dans le nord du Mali. Depuis une dizaine de jours, ils ont été aperçus tantôt à dos de chameaux, à dos d’ânes, ensuite à pied, et pour finir au volant de véhicule.
Surpris par les forces françaises, selon une source sécuritaire, ils ont essayé de s’enfuir mais trois d’entre eux ont été arrêtés près de Tombouctou. Parmi les djihadistes figurait l’émir d’Aqmi dans le Sahel et dans le Sahara qui dirigerait lui-même les opérations, il n’a pu être arrêté.
Cette arrestation intervient alors que les djihadistes d’al-Qaïda au Maghreb islamique et du Muajo cherchent indubitablement à s’installer dans la région de Gao, malgré l’accord de paix signé entre des groupes rebelles opérant dans le nord-Mali, pour continuer les exactions.
Jef AMANN
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