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mardi 12 août 2014

Irak, Haïdar al-Abadi,le successeur de Nouri al-Maliki.

    Haïdar al-Abadi (g) a été chargé, par le président irakien, de former un nouveau gouvernement.
Les journaux américains reviennent largement sur la nomination du nouveau Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi. Un choix salué par la Maison Blanche car Nouri al-Maliki, celui qui occupait le poste de Premier ministre depuis 2006, était très contesté pour avoir, en quelque sorte, plongé son pays dans la situation actuelle.
Pour le New York Times, Nouri al-Maliki a été « une source de frustration pour deux présidents américains ». Le journal fait référence à George Bush et Barack Obama. Le quotidien rappelle tout de même que c'est l'administration Bush qui avait poussé à sa nomination. Un personnage que le New York Times qualifie de docile lors de son premier mandat mais qui, par la force des choses s'est transformé en « John Wayne tirant à tout va », selon le sénateur Lindsay Graham, interrogé par le quotidien.
Nouri al-Maliki est désormais sur la touche et c'est un certain Haïdar al-Abadi qui a été chargé de former un nouveau gouvernement. Ce choix est la conséquence de la pression exercée par les Etats-Unis, selon le New York Times.

Le Washington Post revient sur cette nomination que son prédécesseur juge illégale. Haïdar al-Abadi, 62 ans, était jusqu'à cette nomination vice-président du Parlement. Il provient de la même formation politique que Nouri al-Maliki. Une fois la décision prise par le président irakien, Barack Obama, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le vice-président Joe Biden ont immédiatement salué cette nomination, nous apprend le quotidien.

Rappelons que les Etats-Unis, depuis le début de l'offensive de l'Etat islamique dans le nord du pays, ont toujours mis en préambule d'un appui militaire, la formation d'un nouveau gouvernement avec un nouveau Premier ministre. Le Washington Post précise qu'Haïdar al-Abadi dispose désormais de trente jours pour former son gouvernement.

La Maison Blanche, elle, n'a pas attendu trente jours pour renforcer son dispositif. Selon le quotidien, Washington a annoncé l'envoi d'aide supplémentaire. Des armes, notamment pour les peshmergas, les forces kurdes qui combattent les jihadistes de l'Etat islamique dans le nord du pays.

Toujours aux Etats-Unis : la petite ville de Ferguson, dans le Missouri, a connu une seconde nuit d'émeutes

Une information que l'on retrouve en Une de la presse nationale et locale. Ferguson est une petite ville de 23 000 habitants de la banlieue de Saint-Louis, détaille le Saint Louis Post-Dispatch.

Selon ce quotidien, la tension était toujours très forte hier soir suite à la mort d'un adolescent afro-américain, tué par un policier de Ferguson. Blessé samedi soir, Michael Brown, 18 ans, a finalement succombé à ses blessures dimanche.

Depuis, des manifestants défient les forces de l'ordre qui ont été obligées d'utiliser du gaz lacrymogène pour disperser la foule hier soir. La communauté afro-américaine de Ferguson dénonce le racisme présumé de la police. Malgré l'appel au calme, lancé par les parents du jeune homme, et l'annonce par le FBI que toute la lumière serait faite sur ce terrible drame, les émeutes se sont poursuivies hier soir.

L’acteur Robin Williams est décédé

L'annonce du décès de l'acteur, âgé de 63 ans, qui avait obtenu un Oscar pour son rôle dans Will Hunting, a été faite la nuit dernière. Il a été retrouvé mort dans sa maison en Californie, d'après le Los Angeles Times.

Selon la police, il se serait suicidé. Le quotidien californien consacre de nombreux articles à cet acteur, qui n'avait pas hésité ces dernières années à aborder publiquement ses problèmes de dépression et de toxicomanie. « Malgré ses démons personnels, Robin Williams, plus que tout, nous a fait rire » écrit le quotidien.

La frontière entre le Venezuela et la Colombie est désormais bien fermée la nuit

Finalement, alors que de nombreux experts appelaient à une fermeture ou des contrôles renforcés de jour, les autorités ont confirmé que ces fermetures ne s'appliqueraient qu'entre 22h et 5h du matin.

C'est le gouverneur de l'Etat de Tachira, José Vielma, qui l'a confirmé. Mais le quotidien La Voz nuance tout de même les propos du gouverneur puisque selon un haut gradé de l'armée vénézuélienne, des mesures pour renforcer les contrôles doivent être appliquées de jour. Cette frontière s'étend sur 2 200 kilomètres, et 17 000 militaires sont chargés de la surveiller afin de mettre un terme à la contrebande entre les deux pays.

Côté colombien, cette mesure est fortement décriée. El Espectador publie ainsi un article sur les voix qui s'opposent à cette fermeture. Cela va des syndicats de transporteurs au gouverneur de l'Etat du Nord Santander, qui estiment tous que cette fermeture va coûter cher à l'économie colombienne et va fortement perturber les échanges entre les deux pays. Selon le gouverneur Edgar Diaz Contreras, d'autres dispositifs auraient pu être mis en place.

Reste que la contrebande entre le Venezuela et la Colombie concerne près de 40 % des produits de base. En plus des 100 000 barils de pétrole vénézuélien qui disparaissent chaque jour, ce qui représente une perte de plus de trois milliards et demi de dollars chaque année.
rfi.fr 

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