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mercredi 6 août 2014

Raymonde Goudou-Coffie : « Nous ne sommes pas à l’abri de la maladie d’Ebola »

    Dr Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida

A la faveur de l’atelier dont l’objectif est de donner un coup d’accélérateur, par la réforme hospitalière, à notre système de santé, la ministre de la santé, Raymonde Goudou-Coffie, revenant sur la réunion sous- régionale sur le virus Ebola tenue récemment à Conakry a dit « Nous ne sommes pas à l’abri de la maladie d’Ebola, que chacun respecte les prescriptions de préventions émises par le gouvernement ». Elle tenait ainsi à conscientiser l’opinion qui souvent mésestime ce fléau qui a déjà fait plus de 900 morts. Elle a aussi fait l’état des lieux du système hospitalier ivoirien : « le système hospitalier va mal… très mal » a-t-elle martelé en égrenant les maux qui minent le milieu. Ce sont : la gestion financière inadaptée, le personnel insuffisant, la répartition géographique déséquilibrée, l’engorgement des services d’urgences, les plateaux techniques obsolètes ou défaillants, la pénurie de médicaments, établissements en deçà des normes, le statut des gestionnaires inadapté, personnel peu motivé et déshumanisé… Madame la ministre a cependant indiqué qu’à l’horizon se profile d’heureuses perspectives pour une couverture sanitaire efficiente.
Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Gnamien Konan a encouragé son homologue de la santé à aller vers la couverture médicale universelle, afin que les populations sentent le changement.
A cet atelier de réflexion sont réunis tous les acteurs du système sanitaire, enseignants, enseignants chercheurs, médecins, responsables des hôpitaux, et les différents partenaires associés à l’action. Le Représentant de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en Côte d’Ivoire, Dr AllarangarYokouidé a, au nom de son organisation, salué l’action gouvernementale. « Cette réforme hospitalière permettra de mieux intégrer au niveau du secteur de la santé, la mise en œuvre de la couverture Maladie Universelle » a-t-il dit non sans exprimer l’engagement de l’OMS à soutenir les actions du gouvernement de manière durable.
MIKE SAPIA

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