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samedi 9 août 2014

Ebola, la Côte d’Ivoire atteint le niveau d’alerte "très élevé"

Depuis le déclenchement l’an dernier de l'épidémie de fièvre hémorragique d’Ebola, l’Etat de Côte d’Ivoire avait tout mis en œuvre pour éviter que cette maladie ne franchisse les frontières du pays. A juste titre puisque, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elle-même a décidé depuis hier, que cette épidémie constitue une« urgence de santé publique de portée mondiale » et qu’il faut une « réponse internationale coordonnée » pour« arrêter et  faire reculer la propagation internationale d'Ebola ».

Une prise de position à laquelle les autorités ivoiriennes, ont immédiatement réagi positivement puisqu’elles ont aussitôt fait basculer la Côte d’Ivoire de la catégorie menace élevée à la catégorie état d’alerte "très élevé".
Voisin du Liberia et de la Guinée, deux pays auxquels, il faut ajouter la Sierra-Leone et aujourd’hui le Nigeria, des pays dans lesquels l’épidémie a fait déjà 932 morts sur 1177 cas déclarés selon le dernier décompte de l’OMS, notre pays a évolué vers une prise de position plus stricte : « La menace est passée d’un stade élevé à très élevé. Le risque que la maladie se propage chez nous est réel et même extrêmement élevé », a déclaré le Dr Daouda Coulibaly, chef du service de surveillance épidémiologique de l’Institut d’hygiène d’Abidjan.

« Nous avons installé des comités d’éveil et de surveillance Ebola dans les quartiers et les villages », a-t-il affirmé.
Pour lui, « C’est la surveillance communautaire qui va nous permettre de venir à bout de cette maladie ».
Les autorités sanitaires ivoiriennes ont également renforcé la surveillance à l’aéroport d’Abidjan : « Tous les passagers en provenance des zones affectées par la fièvre seront contrôlés automatiquement à l’aéroport », car le risque de « contamination à travers le transport aérien est également élevé » a fait savoir le Dr Coulibaly.
Des mesures supplémentaires, qui viennent en appui à celles déjà prises depuis que l’épidémie de fièvre hémorragique connaît un accroissement inquiétant dans la région ouest-africaine.
Jef AMANN



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