En dépit de son caractère essentiellement économique, le sommet Usa-Afrique a ouvert ses portes hier, sur une note sans appel de Washington, enjoignant les chefs d’Etats Africains à l’alternance démocratique.
Lutte contre la corruption, protection de la liberté de la presse mais surtout respect de l’alternance politique au sommet de l’Etat, tels sont les thèmes abordés à ce sommet auquel ont invités plus d’une cinquantaine de pays dont 35 présidents, 9 Premiers ministres et le roi du Swaziland.
Si l’objectif premier de ce sommet est de tisser des liens économiques plus étroits et plus forts entre les Etats-Unis et l’Afrique, qui selon les statistiques du FMI (5% en 2015) est une région prometteuse dont la croissance est aujourd’hui supérieure à celle du reste du monde, le Vice-président Joe Biden et le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, se sont faits, tout de même l’écho pour une Afrique dotée d’ «Institutions fortes ».
Pour ce faire, le second n’a pas hésité à aborder un sujet qui fâche, celui de l’alternance politique et d’insister sur la nécessité «d’une société civile forte, le respect pour la démocratie, l’Etat de droit et les droits de l’homme». Et d’enfoncer le clou : « Nous savons que la plupart des peuples d’Afrique sont favorables à une limitation à deux mandats pour leurs dirigeants». Puis de prévenir: «Nous presserons les dirigeants de ne pas modifier les constitutions pour leurs bénéfices personnels ou politiques».
Un appel du pied à certains présidents africains, invités au sommet tels que Teodoro Obiang Nguema, Paul Kagamé, Yoweri Museveni, Eduardo Dos Santos, Paul Biya et Joseph Kabila pour ne citer que ceux-là, hommes forts de leur pays respectif et au pouvoir depuis des années.
Quant au Vice-Président Joe Biden, il a lui a plaidé pour une véritable lutte contre la corruption : «J’appelle les leaders africains à lutter contre le cancer de la corruption ».
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