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Le président du conseil régional du Bélier, Jeannot Ahoussou Kouadio, a favorablement reçu la problématique. |
Jeannot
Ahoussou Kouadio, président du conseil régional du Bélier, était
récemment à Bocanda pour présider le lancement officiel du plan
stratégique de développement des départements de Bocanda et de
Kouassi-kouassikro.
Ce plan qui rentre dans sa phase
active est piloté par l’Organisation pour le Développement Local (ODL),
une ONG de développement agricole constituée des filles et fils des deux
régions. Selon le président du comité d’administration de l’ODL,
Kouadio Ba Arnaud, cette ONG dont le projet intitulé « amélioration de
la production Agropastorale », a pour but de promouvoir toutes les
activités permettant le développement des deux localités. Tout en
accompagnant les populations rurales dans la mise en œuvre de stratégies
nouvelles susceptibles d’améliorer leur condition de vie. L’objectif
principal étant de combattre la pauvreté de façon durable. De manière
spécifique, il s’agit d’assister les populations dans la mise en œuvre
des capacités de production de culture maraichère, vivrière, de rente,
de l’élevage, et de favoriser le regroupement des jeunes et femmes en
coopérative tout en renforçant leur capacité technique et de production.
Deux communications ont meublé cette
cérémonie : l’une portant sur « Le système économique du peuple baoulé
Agba : forces et faiblesses », et l’autre « De la prospérité à la
paupérisation de l’ancienne boucle du cacao : quelles approches ? »
prononcées successivement par Dr N’dri Arsène, enseignant-chercheur à
l’Université Alassane Ouattara de Bouake et M. Kouamé Lancina, maire de
Bocanda. Il ressort de leurs interventions que la pauvreté s’est
durablement installée dans le V baoulé avec l’éloignement de la boucle
du cacao et qu’il faut chercher des solutions pour sortir de cette
léthargie. Problématique reçue favorablement par le 1er ministre Jeannot
Ahoussou Kouadio. Dans la mesure où selon lui, dix ans après réflexion,
le démarrage de la phase pratique de ce plan de développement est
arrivé : « Je me réjouis de ce que la problématique de développement est
rentrée dans les esprits (…) et que l’action épaule la réflexion »
a-t-il dit. Pour lui, le pays regorge de nombreuses potentialités
capables de créer des sources de richesse. Mais qu’il se pose un
problème d’organisation pour passer d’une agriculture traditionnelle à
une agriculture moderne. Comme solution, il propose la diversification
des cultures et l’investissement des cadres dans le développement
agricole. : « Il faut que les cadres deviennent des cadres intégraux ;
des hommes capable de réinvestir leur formation, connaissance et
résolution tournés vers le développement agricole ». C’est, dira-t-il, à
cette seule condition que le pays baoulé sortira de la pauvreté pour
tendre vers l’émergence.
MIKE SAPIA
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