La fonction publique ivoirienne n’a pas l’air de bien se porter. Si on se réfère aux faits qui nous sont rapportés, des cas d’insubordination notoire y sont observés.
Nous ne sommes pas au far west mais bien au ministère de la fonction publique. Les faits se déroulent à la direction de la gestion du personnel de l’Etat. Dans la matinée du mercredi, un « soldat Frci », du nom de ces nombreux supplétifs qui ont participé à la crise postélectorale aux côtés des forces fidèles à Alassane Ouattara, s’est rendu dans un bureau pour la photocopie d’un document. La photocopieuse se trouvant dans le bureau du directeur, c'est tout naturellement que la secrétaire demande au soldat de patienter, le temps qu’elle fasse les copies dans le bureau du patron. Le « Frci » refuse net. Il suivra la dame jusque dans le bureau du directeur de la gestion des personnels de l’Etat, M. Koffi Fréderic. Le cadre de l’administration n’en fera pas un plat. Surtout que de la baie vitrée, il a suivi toute la scène. M. Koffi demande seulement au « soldat » de présenter des excuses à sa secrétaire, rien que ça. Encore un deuxième refus. Alors, le directeur veut récupérer le papier en question. Le « Frci » oppose un refus catégorique. En voulant insister, le papier se déchire. Le péché qu’il ne fallait certainement pas commettre, alors là pas du tout. Scène surréaliste, le « Frci » sort son ceinturon, il est pret à passer à tabac le haut cadre de l’administration publique. Sauvé par le gong ! Le directeur va bénéficier de la prompte réaction de ses collaborateurs. Informé, le cabinet du ministre n’a fait que constater les faits.
Nous ne sommes pas au far west mais bien au ministère de la fonction publique. Les faits se déroulent à la direction de la gestion du personnel de l’Etat. Dans la matinée du mercredi, un « soldat Frci », du nom de ces nombreux supplétifs qui ont participé à la crise postélectorale aux côtés des forces fidèles à Alassane Ouattara, s’est rendu dans un bureau pour la photocopie d’un document. La photocopieuse se trouvant dans le bureau du directeur, c'est tout naturellement que la secrétaire demande au soldat de patienter, le temps qu’elle fasse les copies dans le bureau du patron. Le « Frci » refuse net. Il suivra la dame jusque dans le bureau du directeur de la gestion des personnels de l’Etat, M. Koffi Fréderic. Le cadre de l’administration n’en fera pas un plat. Surtout que de la baie vitrée, il a suivi toute la scène. M. Koffi demande seulement au « soldat » de présenter des excuses à sa secrétaire, rien que ça. Encore un deuxième refus. Alors, le directeur veut récupérer le papier en question. Le « Frci » oppose un refus catégorique. En voulant insister, le papier se déchire. Le péché qu’il ne fallait certainement pas commettre, alors là pas du tout. Scène surréaliste, le « Frci » sort son ceinturon, il est pret à passer à tabac le haut cadre de l’administration publique. Sauvé par le gong ! Le directeur va bénéficier de la prompte réaction de ses collaborateurs. Informé, le cabinet du ministre n’a fait que constater les faits.
Voilà ce que notre administration est en passe de devenir sous l’ère Bacongo. Du côté des agents et directeurs, c’est la consternation totale. Le ministère de la fonction publique serait-il devenu le ministère de la défense. Nul ne comprend la présence encombrante de ces éléments « Frci » en ces lieux. Le ministère de la fonction publique, ce n’est rien d’autre la vitrine de l’administration publique ivoirienne. Juste un rappel, au cas où...
Jo Winner Saraka
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