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mardi 21 octobre 2014
Retour de la Bad à Abidjan/ Voici ce que gagne la Côte d’Ivoire
Le 08 septembre 2014, la Banque Africaine de Développement (BAD) a officialisé son retour en Côte d’Ivoire après 11 années passées en Tunisie. Si ce retour est vécu comme un triomphe de l’éco-diplomatie ivoirienne, quelles sont les véritables retombées du retour de la BAD pour l’économie ivoirienne ?
L’exécutif ivoirien voit le retour de la BAD en Côte d’Ivoire comme le signe de la stabilité retrouvée. Pour le premier ministre ivoirien qui a pris part à la cérémonie de levée de drapeau couplée avec la tenue du premier conseil d’administration de la BAD après son retour en Côte d’Ivoire, le 08 septembre 2014, « Ce retour est un signe de fierté et d’opportunités pour les populations ivoiriennes ». Notamment, pour l’impact que le retour de la BAD pourrait avoir sur l’économie du pays avec l’augmentation de la consommation, la création d’emplois directs et indirects et le développement des activités touristiques, surtout à un moment où l’effectif de la banque a quasiment doublé en 11 ans (environ 2000 agents) et que son capital social a triplé à 100 milliards de dollars (50.000 milliards F CFA) après 50 années d’existence. En plus, pour certains analystes, le retour du siège de la Bad à Abidjan pourrait accroitre l’enveloppement des investissements de l’institution à l’endroit de la Côte d’Ivoire où déjà pour l’année 2014, la BAD a financé 13 projets pour un engagement d’environ 197 milliards F CFA. Outre l’Etat, le secteur privé ivoirien pourrait aussi tirer profit de ce retour de la Banque Africaine de développement à Abidjan. Une redynamisation des activités du secteur privé avec l’octroie de nouveaux marchés aux entreprises, et le développement de la sous-traitance grâce aux flux financiers qui seront injectés dans l’économie nationale. Le gouvernement ivoirien entend pour sa part ‘’créer le meilleur environnement pour accompagner le secteur privé en Côte d’Ivoire’’, pour que les entreprises puissent bénéficier des opportunités engendrées par le retour de la BAD. Pour le gouvernement, il s’agit d’accroître fortement les investissements globaux de 16,5% du PIB en 2013 à 21% en 2015, pour que le secteur privé qui contribue actuellement à 62% de ces investissements puisse atteindre les 65% en 2015 et 75% en 2020.
HONO GUESSEN
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