Le styliste-modéliste ivoirien Gilles Touré a accordé une interview au magazine people Star Magazine. Dans cette interview, Gilles Touré évoque plusieurs facettes de sa vie: son métier, sa situation matrimoniale et ses projets...et surtout ses regrets. Morceaux chosis.
(...) Si vous n’aviez pas été créateur de mode, quel métier vous auriez fait ?
J’avoue que la mode est un métier trop difficile parce qu’il y a beaucoup de susceptibilité chez les femmes. J’aurais mieux voulu être maçon pour construire des maisons pour les hommes. Hormis cela, j’avoue que je me sens bien avec les femmes. Ce sont nos mamans, nos sœurs, nos femmes.
Vous regrettez donc quelque part d’avoir choisi ce métier ?
Oui, bien sûr. La mode est quelque chose que j’aime depuis toujours. J’ai fait mon premier défilé à l’âge de 15 ans à Mermoz, quand j’étais encore élève. J’ai été célèbre plus tôt et la mode (elle ndlr) m’a volé ma jeunesse et ma vie. Le côté populaire de ma vie me dérange. Au départ, je pouvais me cacher un peu quand j’allais à Paris. Mais ce n’est plus le cas depuis que j’ai tourné dans ”Ma Famille”. Cependant, cela m’a permis aussi de ranger ma vie. Sinon, concernant le travail même, il est vrai que j’ai souvent des soucis avec les clientes et le personnel, mais j’avoue que ce sont des choses passagères. Je suis vraiment content de faire ce métier que j’ai toujours rêvé de faire. (...).
Il y a quelques années, vous avez dit que vous vouliez faire un bébé. Où est passé le projet ?
Lorsque le magazine a titré que je voulais faire un enfant, si je vous dis le nombre de filles qui m’ont appelé pour cela, c’était terrible. Il est vrai qu’à l’époque, je le voulais vraiment et que maman aussi me posait souvent la question. Pour l’instant, ce n’est plus trop d’actualité. Sinon, j’ai eu beaucoup de propositions après les différents articles. C’est peut-être le fait de ne pas pouvoir choisir avec qui le faire que je n’ai pas encore eu le bébé.
Mais qui donc partage la vie de Gilles Touré actuellement ?
Il faut laisser tomber la personne qui partage ma vie. (Il rit aux éclats). Ce qui est important, c’est que je me sens bien. Je suis heureux. Dans la vie, tout le monde n’est pas fait pour être marié.
Cela nourrit la rumeur sur cette histoire d’homosexualité…
Je pense que je ne peux pas empêcher les gens de penser ce qu’ils veulent. Quand j’arrivais dans ce métier, depuis l’école, l’on m’a dit qu’il fallait apprendre à supporter certains coups. Et à ce jour, j’en ai supporté pas mal. Il est vrai que cela m’a fait mal au départ, mais aujourd’hui, non. On ne peut pas changer le monde.La seule chose que le public doit savoir, c’est qu’on vit pour être heureux et moi, je suis heureux.
Le constat aussi est que les hommes qui font les métiers traditionnellement destinés aux femmes sont souvent efféminés. Selon toi, qu’est-ce qui provoque cela ?
C’est la forte sensibilité. Ce n’est pas forcément l’homosexualité. En général, ce sont des hommes qui depuis petits sont sensibles à certaines choses. Moi depuis tout petit, j’étais un garçon très propre, chic et minutieux. En général, ils sont très talentueux dans leur domaine. C’est un don et nous l’exploitons bien.
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