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| Zadi Djédjé, président du FP-U |
En meeting dans le bastion du Fpi, Yopougon, le samedi 6 décembre 2014, le président du Front populaire-uni, Zadi Djédjé, a fustigé la posture des pro-Gbagbo visant à faire du prisonnier de la Haye, le président du Fpi. Morceaux choisis :
"La candidature de Laurent Gbagbo à la présidence du FPI, démontre l’incapacité d’une catégorie des cadres de ce parti et militants à faire libérer Gbagbo et les autres prisonniers politique.
Je voudrais vous dire population de Yopougon, militants et militants du FPI et FP-U, j’aimerais vous ramener en Afrique du sud pendant l’apartheid. Les camarades militants de l’ANC n’ont pas demandé à Mandela de prendre la présidence de l’ANC, pour créer les conditions de sa libération. Ils ce sont plutôt battus avec dignité et courage pour imposer la libération de Mandela et des autres prisonniers politiques.
Malheureusement au FPI, des cadres et militants libres de tout leur droit civique, viennent officiellement de démontrer aux yeux du monde, leurs incapacités à libérer tous les prisonniers politique et le président Laurent Gbagbo. Ils voudraient que ce soit Gbagbo lui qui crée les conditions de sa libération en prenant la tête du FPI. Comme Gbagbo l’a dit dans son livre, il a fait des erreurs politiques. Encore une fois, je demande pardon depuis Yopougon, c’est une grosse erreur que vous allez commettre pour la lutte de la souveraineté.
Le faire c’est abandonner la lutte, c’est aussi trahir votre propre lutte, c’est pourquoi je voudrais féliciter et encourager Affi qui est candidat au congrès. J’invite tous les cadres à se ressaisir. Il y a des compétences et des hommes courageux au FPI. Laissez Laurent Gbagbo tranquille et proposer votre candidature face à Affi.
Pourquoi ceux qui accusent Affi de tous les péchés du monde n’ont-ils pas refusé la liberté provisoire proposée par Ouattara par solidarité à Laurent Gbagbo ? Pourquoi n’ont-ils pas proposé la condition Gbagbo ou rien ? Arrêtez la démagogie. Pourquoi tant d’orgueils, de haines, de jalousie, de tribalisme, d’idolâtrie et d’intolérance. A vous, nos camarades en exil, vous avez trompé Pascal Affi N’guessan sur le cas Blé Goudé.
On ne vous laissera pas le tromper une seconde fois sur le cas Gbagbo. Vous avez dit que Blé a dealer avec le pouvoir pour tourner la page Gbagbo et prendre le contrôle de votre parti. La suite on la connait. Blé a été laissé seul à la DST et ensuite extradé à la CPI. Aujourd’hui ces mêmes personnes accusent Affi de trahison, de celui qui veut tourner la page Gbagbo. C’est dangereux !
On ne se laissera pas distraire par vos slogans, qui consistent à utiliser abusivement le nom de Laurent Gbagbo".
Willyam Kenty
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