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Blé Goudé |
La sorcellerie continue à la cour pénale internationale qui a, contre tout bon sens, confirmé hier les charges de la procureure Fatou Bensouda contre l’ancien ministre de la jeunesse du Président Gbagbo. Celle-ci n’avait pourtant rien démontré pendant des jours pouvant justifier la présence du leader des jeunes patriotes à La Haye.
« La Chambre préliminaire I a conclu qu’il existait des preuves suffisantes donnant des motifs substantiels de croire que Charles Blé Goudé serait pénalement responsable de quatre chefs de crimes contre l’humanité que constituent le meurtre, le viol, les autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire – la tentative de meurtre, et la persécution perpétrés à Abidjan, en Côte d’Ivoire, entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril de 2011 ou vers cette date.
M. Blé Goudé aurait engagé sa responsabilité pénale individuelle pour ces crimes contre l’humanité, alternativement en tant que coauteur indirect (article 25-3-b du Statut de Rome); ou, en ordonnant, sollicitant ou encourageant la commission de ces crimes (article 25-3-b du Statut); ou en apportant son aide, son concours ou toute autre forme d’assistance à la commission de ces crimes (article 25-3-c du Statut); ou en contribuant de toute autre manière à la commission de ces crimes (article 25-3-d du Statut) », a néanmoins jugé la CPI.
Le scénario est plus que jamais connu, surtout que les mêmes personnes ou presque incarnaient les mêmes rôles. Il s’agit de la juge argentine Silvia de Gürmendi qui avait déjà planté le décor lors des différentes audiences contre Laurent Gbagbo.
On lui doit en effet l’affaire « des preuves insuffisantes » qui avaient néanmoins suffi à maintenir l’ancien président ivoirien en prison sans qu’il ne lui soit permis la moindre liberté provisoire.
Des raouts avaient été finalement nécessaires pour que le juge allemand revienne sur ses premières déclarations, dans des conditions que l’opinion ivoirienne en particulier aurait aimé mieux comprendre.
C’est d’ailleurs sa représentante la juge bulgare Ekaterina Trendafilova qui a fait chorus avec l’argentine pour confirmer quatre chefs d’accusation de crimes contre l’humanité développés avec très peu d’autorité par la procureure gambienne et ses substituts.
La Juge Belge Christine Van Den Wyngaertz |
En revanche, la juge Belge Christine Van den Wyngaert a adopté de nouveau une opinion dissidente. Ce qui est compréhensible au regard des «preuves » que l’accusation avait servies à la cour.
L’histoire se répète donc à la CPI, où se poursuit la sorcellerie. Mia où l’espoir d’un heureux dénouement est plus que jamais possible.
Le communiqué de la CPI « aujourd’hui, le 11 décembre 2014, la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé quatre charges de crimes contre l’humanité à l’encontre de Charles Blé Goudé et l’a renvoyé en procès devant une chambre de première instance. La Chambre préliminaire I est composée de la juge Silvia Fernández de Gurmendi (Argentine), juge présidente, de la juge Ekaterina Trendafilova (Bulgarie) et de la juge Christine Van den Wyngaert (Belgique), cette dernière ayant adopté une opinion dissidente.
La Chambre a soigneusement examiné tous les éléments de preuve soumis par les parties, qui comprenaient plus de 40 000 pages de preuves documentaires,y compris les déclarations de 134 témoins, et plus de 1 200 éléments audio et vidéo. À la lumière des preuves et observations présentées par les parties et les participants à la procédure, la Chambre préliminaire I a conclu qu’il existait des preuves suffisantes donnant des motifs substantiels de croire que Charles Blé Goudé serait pénalement responsable de quatre chefs de crimes contre l’humanité que constituent le meurtre, le viol, les autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire – la tentative de meurtre, et la persécution perpétrés
à Abidjan, en Côte d’Ivoire, entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril de 2011 ou vers cette date.
LG Infos
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