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mercredi 10 décembre 2014

L’émergence industrielle : En moyenne, 26 entreprises créées par jour en Côte d’Ivoire

 
Le Chef de l’Etat ivoirien est en passe de gagner le pari de l’émergence économique et industrielle.

La Côte d’Ivoire amorce sa marche vers l’émergence industrielle. Jusqu’au 30 novembre 2014, le pays a atteint un niveau d’investissement important, même si des efforts restent à faire. C’est ce qu’ont annoncé, hier, les premiers responsables du Centre de promotion et d’investissement en Côte d’Ivoire (Cepici).
L’investissement, comme le leitmotiv pour créer des emplois et des richesses en luttant contre la pauvreté. Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, est en passe de gagner ce pari, si l’on s’en tient au bilan présenté par les responsables du Cepici (Centre de promotion et d’investissement en Côte d’Ivoire).
Ainsi, jusqu’au 30 novembre 2014, l’ensemble des investissements a été porté à près de 400 milliards de Fcfa. «400 milliards Fcfa ont été investis en Côte d’Ivoire en 2014 dont près de 320 milliards Fcfa pour les investissements agréés est pour une projection d’emplois de 3.833. Ce qui représente une croissance annuelle de 22% et une contribution aux objectifs du Plan national de développement (Pnd) de 21%», note Esmel Essis.
A l’entendre, l’apport des investissements des secteurs les plus attractifs, dont les prestations de services, représente 32% des investissements. Celui de l’agro-industrie est de 25% et 4% pour le secteur du transport et entreposage.
En effet, à fin novembre 2014, ce sont au total 5.983 entreprises qui ont été créées contre 2.775 en 2013 ; soit 26 entreprises en moyenne par jour.
En ce qui concerne le volet emploi, il est annoncé la création de 33.900 emplois dont 6.085 au niveau des investissements agréés et 27.815 au guichet unique de création d’entreprise. Esmel Essis et ses collaborateurs ont aussi annoncé le blocage de 200 autres milliards d’investissement pour défaut de disponibilité de zones industrielles. Pour le faire, poursuit-il, "il faille construire une nouvelle zone industrielle de près d’une cinquantaine d’hectares".
En résumé, à entendre le patron du Cepici, le bond qualitatif et quantitatif, en matière d’investissement et de création d’emploi, est la résultante des efforts entrepris à travers le nouveau code d’investisseur, encore beaucoup flexible et incitatif.

Jean-Marie TIEMELE avec (Autre presse) 



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