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Le stade Khalifa de Doha en rénovation, en vue du Mondial-2022.
© AFP |
Dans une interview à France Football à paraître mardi,
Phaedra Almajid, ancienne chargée de la communication du comité de
candidature Qatar 2022, raconte avoir vu des responsables qataris
proposer en janvier 2010 de l'argent à des dirigeants du football
africain.
Nouveau rebondissement dans les soupçons de corruption dans l'organisation du Mondial 2022 de football au Qatar ? L'ancienne chargée de la communication du comité de candidature Qatar-2022 s'est exprimée dans une interview donnée au magazine français France football où elle évoque une réunion qui s'est tenue dans une suite d'un hôtel de Luanda, la capitale de l'Angola, où était organisé en janvier 2010 le congrès de la confédération africaine.
La même scène, selon ses déclarations, aura lieu avec deux autres responsables du foot africain. Aucun des protagonistes n'est identifié.
Mme Almajid explique avoir décidé de parler après que son anonymat a été compromis par la synthèse rédigée par Hans-Joachim Eckert, président de la chambre de jugement de la commission d'éthique de la Fifa.
"Eckert et la Fifa n'ont pas été loyaux envers moi. (Eckert) m'a jetée aux lions en m'identifiant dans son rapport", explique Mme Almajid dans son interview à France Football.
Plusieurs enquêtes ont été ouvertes par la commission d'éthique contre "des individus" dans la foulée du rendu du rapport Garcia.
Parallèlement à ces enquêtes internes, Joseph Blatter, au nom de la Fifa qu'il préside, a porté plainte en raison de "soupçons" qui pèsent "sur des transferts internationaux de patrimoine avec comme point de contact la Suisse".
Cette "plainte auprès du Ministère public de la Confédération helvétique à Berne", motivée par les conclusions du fameux rapport Garcia, a pour objet "un mauvais comportement présumé de diverses personnes dans le cadre de l'attribution" des Mondiaux.
(Avec AFP)
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