Les forces de l'ordre
étaient positionnées jeudi matin à Treichville pour empêcher les
militants pro-Gbagbo de tenir un congrès du FPI reporté par décision
judiciaire sur demande de l'actuel président intérimaire du parti,
Pascal Affi N'Guessan.
C'est un nouvel épisode de la bataille
interne au FPI, qui oppose les partisans de Laurent Gbagbo à ceux de
Pascal Affi N’Guessan. Des éléments des Compagnies républicaines de
sécurité (CRS) et de la Brigade anti-émeutes (BAE) sont stationnés
depuis jeudi 11 décembre au matin devant le Palais des sports de
Treichville, à Abidjan. Objectif : empêcher l'ouverture par les
pro-Gbagbo du congrès du Front populaire ivoirien (FPI), reporté sur
demande de Pascal Affi N'Guessan.
Le 9 décembre, une ordonnance prise
par le juge Ahmed Souleymane Coulibaly, président du Tribunal de
première instance d'Abidjan, a annulé ce congrès du FPI initialement
prévu pour les 11, 12, 13 et 14 décembre et censé désigner le nouveau
patron du parti. Pascal Affi N’Guesssan, qui s'oppose à la candidature
de l'ancien président, avait demandé ce report à la justice en attendant
qu'elle se prononce aussi sur sa demande d'invalidation de la
candidature de Laurent Gbagbo pour laquelle il a assigné plusieurs
cadres de son parti.
"Agendas cachés"
Dès le lendemain, Sébastien Dano
Djédjé, président de ce 4e congrès ordinaire du FPI l'avait maintenu aux
dates prévues, dénonçant au passage "ceux qui s'agitent pour diviser le
FPI" et qui auraient selon lui des "agendas cachés". Dans un communiqué
rendu public le 10 décembre, le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko
avait quant à lui menacé de sanctions les militants qui braveraient la
décision de justice pour participer au congrès.
Le titre est de la rédaction
AFP
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