La candidature de Gbagbo ne finit pas de créer des remous au Front populaire ivoirien. Convaincu d’une machination à son encontre, venant de certains cadres de son parti, Affi N' Guessan ne lésine pas sur les moyens pour mettre à nu la forfaiture.
"Je suis en contact avec le président Gbagbo. Il y a moins d'un mois, j'ai dépêché un émissaire à La Haye, par rapport à tout ce qui se passe. Le président m'a fait dire qu'il n'a même pas l'intention de briguer une quelconque candidature. Il m'a même dépêché quelqu'un pour me dire qu'il ne souhaitait pas que les obsèques de notre maman soient politiques. C'est la raison pour laquelle, il a choisi Sangaré pour les organiser et n’a pas souhaité que le gouvernement s'implique", affirme Affi N’Guessan.
Et de poursuivre, "Le 27 novembre, un jeune ivoirien se disant résident à Bruxelles, accompagné d’Assoua Adou, est venu me remettre à 23h30 un courrier présenté comme émanant d'un notaire qui ne sait même pas écrire son propre nom. Un courrier dans lequel on relève milles irrégularités".
Bien décidé à « aller jusqu’au bout », le président sortant du Fpi aurait fait examiner la lettre manuscrite qui a servi à la validation du dossier de candidature de Gbagbo. Le résultat est patent. La lettre est fausse, car la signature n’est pas authentique, selon monsieur Affi.
"J'ai fait expertiser la signature du président Gbagbo par un cabinet d’experts international. Celui-ci a conclu que la signature est une imitation mal maîtrisée".
Les circonstances de l’acheminement de la lettre, n’en demeure pas moins douteuse. Fort de cette intime conviction, Pascal Affi N' Guessan poursuit sa course vers la reconquête de la présidence du Fpi.
"Je ne lâcherai rien, car le président Gbagbo a besoin de moi pour recouvrer la liberté".
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