« Y a deux camps qui
épousent deux visions différentes. Il y a le camp de la rancœur et des
récriminations ; c’est le camp des « Gbagbo ou Rien » qui est aussi le
camp de la confrontation, le camp de la systématisation des positions,
voire de la stigmatisation. Dans ce camp trois courants sont à l’œuvre
et conjuguent leurs efforts pour s’emparer de la Direction du parti :- Un courant « patrimonialiste » qui
considère le parti comme un patrimoine privé dont ses « propriétaires »
peuvent disposer à leur guise, recrutant et renvoyant comme gérant qui
ils veulent et quand ils veulent ;
- Un courant que je pourrais qualifier
de « messianique » pour qui le FPI est semblable à une « religion »
avec ses prophètes et ses gourous dont les opinions sont des paroles
révélées ;
- Un courant « opportuniste » qui
croit avoir trouvé dans le chaos de la crise postélectorale, l’occasion
de s’emparer du FPI pour prendre sa revanche sur le passé.
En face, il y a le camp de la
décrispation et de la normalisation par la négociation et le dialogue
politique ; un dialogue dynamique, sans compromission qui n’exclut pas
les moyens démocratiques de manifestation. C’est le camp des « Gbagbo et
nous » ou « Gbagbo et la Côte d’Ivoire ». C’est aussi le camp de la
paix, de la réconciliation, du progrès et de l’avenir ».
Pascal Affi N’Guessan
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