Sans seringue et sans
réfrigération, le patch vaccinal pourrait bien révolutionner la
vaccination des populations isolées… Ce nanopatch se conserve mieux et
coûte moins cher qu'un vaccin classique. Un prototype qui a séduit
l'Organisation Mondiale de la Santé et les industriels.
Bonne nouvelle pour les allergiques
aux piqures : il sera bientôt possible d'être vacciné grâce à un patch
posé sur la peau. Plus petit qu'un timbre poste, le nanopatch vaccinal
est recouvert d'antigènes, principes actifs d'un vaccin, qui pénètrent
dans la peau grâce à des micro aiguilles indolores. A l'instar d'un
vaccin classique, ces antigènes induisent une réaction immunitaire, qui
protège de futures maladies infectieuses.
Créé en 2012 par un chercheur
australien, Mark Kendall, ce microvaccin a été récompensé le 23 janvier
au forum économique mondial de Davos. La start-up Vaxxas y a été
récompensée par le prix "Technology pioneer". Alors que des essais
cliniques sont actuellement en cours, le créateur du patch espère sa
commercialisation aux alentours de 2020.
Moins cher et facilement stockable
Si l'absence d'aiguilles douloureuses
est un atout, l'intérêt du nanopatch est surtout de faciliter les modes
de conservation des stocks. Contrairement aux vaccins classiques, il n'a
pas besoin d'être conservé au froid. Alors qu'un vaccin se garde entre 1
à 4 semaines, le patch peut être conservé près de 10 semaines à 37°C…
Un avantage non négligeable pour cibler les populations les plus
précaires et les plus isolées géographiquement...Lire la suite sur:www.laregionale.com
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