Face au phénomène de plus en plus récurrent d’enlèvement et
de mutilation d’enfants, le gouvernement vient de décider d’importantes
mesures. Présidée à son cabinet par le ministre d’Etat, ministre de
l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, une réunion
interministérielle regroupant les chefs des grands commandements ainsi
que le secrétaire national du Conseil national de la sécurité s’est
tenue hier après-midi. Réunion au terme de laquelle il a été décidé de
la mise en place d’une coordination renforcée et d’un dispositif
sécuritaire impliquant 1500 agents des forces de défense et de sécurité.
Faisant à la presse nationale et internationale le point sur la rencontre au sommet, Hamed Bakayoko, qui s’appuyait sur le rapport de la police, révèle que ce sont, à ce jour, 25 cas d’enlèvement et de découverte de cadavres qui ont été enregistrés. Sur cet ensemble, existent cinq cas d’enfants mutilés. En vue de contrer ces crimes révoltants, le ministre d’Etat a décidé de mesures qu’il présente en ces termes : « Nous avons décidé qu’une équipe de coordination soit mise en place et elle sera renforcée par des experts de l’Onuci et des experts de certains corps de métiers ainsi que des sociologues, pour bien analyser la typologie des liens de tous ces crimes pour que les enquêtes puissent s’orienter vers les commanditaires». Il précise, par ailleurs, qu’il n’existe pas de lien établi entre ces différents crimes évoqués. Toutefois, le ministre rassure que les équipes en place redoublent de vigilance pour apporter une réponse précise au phénomène...Lire la suite sur www.laregionale.com
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