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lundi 26 janvier 2015

Burkina : Zida mis au pas par les proches de Compaoré

Confiantes en apparence, les autorités de transition burkinabés peinent à mettre en place les mesures promises depuis leur arrivée au pouvoir en novembre. Fragilisées par des luttes internes, elles sont par ailleurs confrontées à de fortes pressions de la part de l'ancienne garde rapprochée de Blaise Compaoré.
 
Malgré l’annonce, dans le calme, de la tenue d’élections présidentielles et législatives pour le 11 octobre prochain, les autorités de la transition burkinabées traversent un période houleuse. Elles ont notamment beaucoup de difficultés à faire adopter les mesures annoncées après la démission de l’ex chef de l’Etat Blaise Compaoré.
 
Les nationalisations entravées
 
Pas plus tard qu’hier, le projet de nationalisation de la Société de construction et de gestion immobilière du Burkina (Socogib) annoncé le 13 décembre par le premier ministre Isaac Zida a été invalidé par la justice. Symbole des dérives prévaricatrices des anciens barons du pouvoir, cette ancienne propriété de l’Etat cédée dans des conditions obscures à Alizéta Ouédraogo, présidente de la Chambre de commerce du Burkina et belle-mère de François Compaoré, le petit frère de Blaise, devait ouvrir le bal des réformes économiques promises par les nouvelles autorités. En annonçant le retour de cette société dans le giron de l’Etat, le premier ministre pressé par des citoyens avides de changement souhaitait montrer sa détermination. Peine perdue. Pour rappel, l’affaire avait déjà occasionné un précédent cafouillage. Dix jours seulement après l’annonce faite par le premier ministre lui-même, le gouvernement avait démenti cette initiative. Preuve que celle-ci était loin de faire l’unanimité au sein du sérail. Au delà du cas emblématique de la Socogib, la décision de la justice burkinabé pourrait désormais entraver d'autres procédures de nationalisation à venir...Lire la suite sur www.laregionale.com

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