L’ex-président
sénégalais, Abdoulaye Wade essuie des tirs groupés des tenants du
pouvoir pour ses déclarations va-t-en guerre, lors du meeting organisé vendredi 21 novembre 2014 à Dakar. Devant des militants surexcités, il avait notamment appelé à la mise en place d’une commission
de transition afin d’organiser une élection présidentielle en juin ou
décembre 2015. Ce qui n’a apparemment pas plu aux partisans du pouvoir.
Le
parti du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse a réagi à
la mesure des déclarations d’Abdoulaye Wade, secrétaire général du
Parti démocratique sénégalais (PDS). Dans un communiqué, l’Alliance des
forces du progrès (AFP) dénonce «les velléités putschistes d’un quasi centenaire».
Ayant
perdu le pouvoir à l’issue de l’élection présidentielle de mars 2012,
Abdoulaye Wade, 88 ans, a critiqué la politique agricole du
gouvernement, dénoncé les injustices et fustigé encore la traque contre
les biens mal acquis. Son fils, Karim détenu depuis avril 2013 fait
l’objet d’un procès pour enrichissement illicite.
Lors
du rassemblent, le père a lavé son fils de tout soupçon
d’enrichissement frauduleux, indiquant que le président de la
République, Macky Sall, retrouvé dans une situation confuse, puisque
n’ayant jamais trouvé de preuves par rapport à ce que la justice
reproche au détenu. Dans la foulée, il a appelé à la mise en place d’une
commission de transition et organiser une élection présidentielle en
juin ou décembre 2015. Mais, l’AFP analyse que Me Wade était plongé dans «un délire éveillé en se livrant à un marchandage sordide pour libérer son fils et ses co-inculpés par la rue».
De
son côté, Sidiki Kaba, ministre de la Justice a également pris la
défense de Macky Sall. Pour lui, le mandat du président de la République
ne prend pas fin en 2015, mais bien en 2017.
L’ex-Premier ministre s’est également invité au débat provoqué par Me Wade. Aminata Touré d’affirmer dans la presse: «les déclarations du Président Wade ne sont que des propos de meeting. Du ‘retenez moi ou je fais un malheur’».
Membre du parti présidentiel, (APR), Mme Touré lance: «les Sénégalais attendent plutôt les politiciens et l’opposition compris sur les grandes questions qui les préoccupent».
D’autres
personnalités de l’Etat ont critiqué la sortie du secrétaire général du
PDS. Et Abdoulaye Wade continue de subir la colère des autorités, après
les avoir bien provoqués. C’est son art.
Le titre est de la rédaction
Autre presse
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