Blaise Compaoré est déjà persona non grata au Maroc.
Officiellement annoncé le 21 novembre 2014 en terre marocaine par les autorités
du royaume chérifien pour un "séjour d’une durée limitée", sans
donner de précision sur la durée de ce qu’il convient d’appeler un
"séjour-exil-forcé", Blaise Compaoré est la cible du peuple marocain.
Plusieurs organisations et partis politiques dont le Parti Socialiste Unifié
(PSU) et la Voie Démocratique (VD) sont déjà montés au créneau pour dénoncer la
présence de l’ex-président Blaise Compaoré au Maroc. Le PSU de Nabila Mounib
estime qu’en accueillant l’ex-locataire du palais de Kosyam, "le Maroc
pourrait être traité de complice des crimes commis par Blaise Compaoré durant
ses 27 ans de pouvoir". Quant à la Voie démocratique de Mustapha Brahma,
elle exige "l’expulsion pure et simple de l’ex-Président Blaise
Compaoré" du Maroc. Des sources marocaines dignes de foi rapportent même
que l’opinion marocaine est dans sa majorité en désaccord avec cette présence
encombrante. Elle craint que "le Maroc soit perçu comme une terre d’asile
pour d’anciens dictateurs", avec en trame de fond le séjour au Maroc de
l’ex-président zaïrois Moboutou Sese Seko. Le weekend dernier, le chef d’Etativoirien Ouattara était loin d’imaginer qu’en exfiltrant son ami BlaiseCompaoré de la Côte d’Ivoire à bord de son Jet présidentiel vers le Maroc, les
malheurs de l’ex-homme fort de Ouagadougou iraient de mal en pis.
Jamais
deux sans trois, Michel Kafando, le Président de la transition militaro-civile
du Burkina Faso a demandé en fin de semaine dernière que "des enquêtes
soient ouvertes sur les circonstances de l’assassinat de Thomas Sankara".
En outre depuis la mi-novembre 2014, une pétition exigeant que "Blaise
Compaoré soit jugé pour ses crimes" circule sur les réseaux sociaux. On
peut dire sans se tromper après que le peuple burkinabé l’ait le 31 octobre
2014 du Palais de Kosyam que commencent les déboires du dictateur Blaise
Compaoré.
Le titre est de la rédaction
Autre presse
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