Traduire / Translate

mardi 28 octobre 2014

Rebondissement dans l’affaire de 2 policiers sauvagement bastonnés à Abobo : Amara "Le Gros" s'explique

Nous vous annoncions le jeudi 23 octobre dernier que des agents des forces de l’ordre partis à Abobo accomplir leur mission de lutte contre la piraterie ont essuyé un sérieux revers de la part de "Amara le Gros" ancien syndicaliste, gros bras enrôlé au sein des FRCI. Le mis en cause a tenu à donner sa version des faits non sans réfuter les accusations portées contre sa personne.
Joint au téléphone par le quotidien l’Inter, ''Amara le Gros'' a réfuté toutes les  accusations portées contre lui.«D'abord, je commencerai par vous dire que je ne me promène pas avec des armes. Alors, je ne comprends pas qu'on me prête de tels faits. Si les policiers ont pu s'en sortir sans grand dommage, c'est bien grâce à moi. Quand j'arrivais sur les lieux, ces policiers étaient en train d'être malmenés par des jeunes qui les lapidaient. Ces policiers, pour qui travaillent-ils? Ils travaillent pour le pouvoir Ouattara que nous avons tous contribué à installer? Si tu n'es pas contre ce pouvoir, nous n'avons pas de problème avec toi», s'est-il expliqué.

http://laregionale.com/2-societe/2014/10/23/4990/abobo-2-policiers-sauvagement-bastonnes-par-un-gros-bras-et-ses-ho
 Pour rappel, cette rixe a occasionné la blessure de deux agents de police et la libération de force de trois contrefacteurs interpellés. Cependant, certains ont été gardés à vue au commissariat du 30ème arrondissement, pour les besoins de la procédure. Assaillis de toutes parts, les éléments ont du faire usage de grenades lacrymogènes pour se sortir de ce guêpier. Les agents blessés ont été conduits à l’Hôpital Militaire d’Abidjan (HMA) en vue de recevoir des soins médicaux.
Il faut savoir que le rond-point de la commune d’Abobo, en face de la mairie, est connu comme un haut lieu de piratage des œuvres de l’esprit. Cette mission conduite par la Brigade culturelle avec le concours des éléments de la Préfecture de police, a permis d’interpeller huit contrefacteurs des œuvres phonographiques et/ou vidéographiques. 10 000 supports illicites ont été saisis lors de l'opération.

Jean-Marie TIEMELE avec (L’Inter)


CLIQUEZ ICI POUR EN SAVOIR PLUS

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire