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lundi 27 octobre 2014

Cote d'Ivoire : 2 meurtres en 3 jours


La capitale de l’Agnéby-Tiassa connait une recrudescence du banditisme sans précédent depuis quelques jours. Deux jeunes gens ont été lâchement assassinés.
Depuis quelques temps, les malfrats ont repris du service et la population est très inquiète.
Kindo Moussa né le 1er février 1980 à Bingerville de nationalité burkinabé tractoriste à TRCI (Tropical Rubber Cote d’Ivoire), a été étranglé à son domicile dans la nuit du 22 au 23 octobre 2014.
Selon les témoignages recueillis auprès du voisinage au quartier Kouakoukro Sifacolle, les malfrats ont fait irruption au salon vers minuit. Après avoir pris le porte-monnaie de Kindo et extrait les cartes bancaires et d’autres documents importants, ils laissent sa carte d’identité. Ils étranglent Kinko qui meurt asphyxié au salon. Son épouse n'est pas inquiétée et c’est elle toujours aux dires des témoignages, qui va  alerter des proches.
http://laregionale.com/8-technologies/2014/10/07/4391/Demantelement-d-un-trafic-d-armes-sur-internet

La police l’a transportée au Chr. Le corps du défunt a été transporté au Chr pour  analyses du médecin légiste. L’enquête suit son cours.
Pour le frère ainé de du défunt Kindo Emmanuel arrivé d’urgence d’Abidjan « Beaucoup de zones d’ombres persistent dans la mort de mon jeune frère ». Le corps du jeune employé de la société d’hévéa TRCI d’Agboville a été porté en terre le 24 octobre 2014 au cimetière municipal.
C’est dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014 que le second meurtre a été enregistré dans la capitale de l’Agnéby-Tiassa. En effet, le corps sans vie de Diarra Drissa né le 19 novembre 1981 et scieur dans une scierie d’Agboville, a été retrouvé par des passants tôt le matin du 26 octobre, à côté des rails situés derrière le stade municipal dans le même quartier Kouakoukro Sifacolle.
Diarra Drissa a été poignardé avec un couteau. La police arrivée sur les lieux a procédé au constat d’usage avant d’ouvrir une enquête. Le corps a été remis aux services du Chr.
Notons qu’après l’opération « Téré », le banditisme et autres agressions s’étaient calmés. Cependant depuis quelques temps, les malfrats ont repris du service et la population est très inquiète.

MIKE SAPIA

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