Côte d'Ivoire: KKB annonce qu'il rencontrera Bédié si l'occasion se présente

 

(photo: ipeopletv.com)

Alors qu'il est opposé à l'appel de Bédié à soutenir la candidature unique de l'actuel président au sein du RHDP, à la présidentielle de 2015, Kouadio Konan Berlin se dit prêt à rencontrer "son père".
"Je suis prêt à rencontrer tous les ivoiriens. Vous savez c'est mon père. Il est le président du PDCI-RDA jusqu'à preuve du contraire. S' il y a des raisons de nous voir, nous nous verrons. Je vous ai dit que je suis militant du PDCI-RDA, "a déclaré le député RHDP à son arrivée hier à Abidjan après un séjour d'environ un mois aux Etats Unis et en Europe.

En même temps qu'il se dit prêt à rencontrer celui qu'il appelle affectueusement son père, le candidat malheureux à la présidence du PDCI-RDA lors du dernier congrès, dénonce la sortie de Henri Konan Bédié.

"(...) j'ai appris cette décision de mon président qui décide, en démocratie et en période de liberté d'apporter son soutien à un candidat autre que celui du PDCI. C'est son droit. Mais laissez moi d'abord arriver. Je suis militant du PDCI," a ajouté KKB

Se réclamant un militant discipliné et irréductible, le député de Port-Bouët reste attaché à la mémoire de Félix Houphouët Boigny.

"Je considère le PDCI Rechercher PDCI comme un héritage et un héritage ça ne se brade pas, s'assume. Et voilà c'est tout, "a-t-il martelé.

Tout en minimisant l'appel de Daoukro qui vient selon lui du président du PDCI-RDA et non des organes ou structures de son parti, Kouadio Konan Bertin souhaite l'application des résolutions du 12 ème congrès.

"Je suis attaché au PDCI-RDA et il n'y a pas de structures ou d'organes supérieurs au congrès du parti. Le congrès du parti a pris des résolutions qu'il faut faire appliquer. De la même façon j'ai été formel en 1999 sur le fait que Bédié ne doit pas rester en exil, c'est de cette même façon que je reste formel qu'il faut respecter les clauses des résolutions du congrès,"a prévenu le député.

KKB n'est pas seul dans le combat qu'il mène. Il l'a signifié hier à sa descente de l'avion à l'aéroport international Félix Houphouët Boigny.

"Je ne suis pas seul c'est un appareil, c'est un parti, il y a du monde à l'intérieur. On a été absent, il faut écouter. Il y a d'abord un moment d'écoute et ensuite on passe à l'action. La Côte d'Ivoire et les ivoiriens ont besoin du PDCI-RDA," a-t-il conclu.

koaci.com

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