Porter son message d’espoir jusque dans les confins. Mamadou Koulibaly était en meeting samedi dernier à Gobelet, un quartier précaire dans les profondeurs des II Plateaux dans la commune de Cocody.
«A chaque déguerpissement des quartiers précaires, nous, les enfants de ces quartiers, avons vu nos études s’interrompre, et nous sommes devenus maçons, menuisiers et titulaires d’emplois précaires. Si aujourd’hui on vient encore nous déguerpir, cela signifie que nos enfants vont eux aussi devoir interrompre leurs études et être confinés à une vie précaire faite d’emplois précaires dans d’autres quartiers précaires», a déploré Amidou, le porte-parole des populations qui revenait sur la genèse de Gobelet. Le décor ainsi planté, Mamadou Koulibaly à sa prise de parole est entré dans le vif du sujet.
En réponse aux populations, il dira «si vous n’allez pas à l’école, comme l’a dit Amidou, alors vos chances de sortir de ces quartiers précaires sont amoindries. Quand 500 enfants naissent chaque jour comme cela est le cas dans un quartier comme Abobo Gare, alors une gestion stratégique de l’école doit prévoir 10 classes de Cp1 avec 50 enfants dans 6 ans. Mais ici en Côte d’Ivoire, on compte sur la mortalité infantile due aux maladies, à la pauvreté, à la malnutrition pour ramener ce chiffre à 60 enfants qu’on se débrouillera à caser dans des classes déjà surchargées dans des écoles qui n’ont d’école que le nom».
Sur sa vision politique, le président de Lider a fait des propositions concernant l’école, la santé, la monnaie, le logement urbain. Sur la question du logement, l’hôte du jour a dit privilégier les constructions en hauteur. Adeptes des principes de bonne gouvernance, Mamadou Koulibaly est revenu sur le détournement des ressources du cacao par la classe politique et sur les effets néfastes des monopoles dans la distribution de l’eau, de l’électricité, des médicaments ou du téléphone, qui sont autant d’éléments explicatifs des mauvaises conditions de vie des populations dans les quartiers précaires et non précaires.
En réponse aux populations, il dira «si vous n’allez pas à l’école, comme l’a dit Amidou, alors vos chances de sortir de ces quartiers précaires sont amoindries. Quand 500 enfants naissent chaque jour comme cela est le cas dans un quartier comme Abobo Gare, alors une gestion stratégique de l’école doit prévoir 10 classes de Cp1 avec 50 enfants dans 6 ans. Mais ici en Côte d’Ivoire, on compte sur la mortalité infantile due aux maladies, à la pauvreté, à la malnutrition pour ramener ce chiffre à 60 enfants qu’on se débrouillera à caser dans des classes déjà surchargées dans des écoles qui n’ont d’école que le nom».
Sur sa vision politique, le président de Lider a fait des propositions concernant l’école, la santé, la monnaie, le logement urbain. Sur la question du logement, l’hôte du jour a dit privilégier les constructions en hauteur. Adeptes des principes de bonne gouvernance, Mamadou Koulibaly est revenu sur le détournement des ressources du cacao par la classe politique et sur les effets néfastes des monopoles dans la distribution de l’eau, de l’électricité, des médicaments ou du téléphone, qui sont autant d’éléments explicatifs des mauvaises conditions de vie des populations dans les quartiers précaires et non précaires.
Sans langue de bois et avec toute la franchise que l'on lui reconnait, Mamdou Koulibaly a rappelé aux populations leur part de responsabilité dans le drame quotidien qu’elles vivent. «Si vous votez pour des gens parce que ce sont vos frères, que vous venez du même village, que vous avez la même religion, alors vous ne pouvez pas vous plaindre des conditions dans lesquelles vous vivez. Parce que vous êtes complices des menteurs que vous mettez et maintenez au pouvoir. Quand on a fait les élections législatives, des politiciens sont venus vous dire ; ‘Il faut voter pour moi, je vais construire la route, la maternité, l’école.’
Ce fut un après-midi des grands jours pour Gobelet qui recevait là où la pauvreté et le danger se côtoient au quotidien, un hôte de marque. Fidèle à ses habitudes, c’est au volant de son véhicule que l’ancien président du parlement ivoirien est arrivé et est reparti de Gobelet.
Jo Winner Saraka
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