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lundi 29 septembre 2014

Transport/Les syndicalistes, l’autre gangrène du régime Ouattara!

On peut sans aucun doute affirmer qu’il sera bien difficile de circuler avec les "Gbaka" ce lundi. La plupart de ces minibus sont en arrêt de travail.
Hier dimanche, ils ont bloqué plusieurs zones de la ville après l’agression d’un jeune apprenti. L’auteur de l’agression est un gros bras à la solde d’un syndicaliste qui a tenté de racketter le jeune homme. Celui-ci a refusé et l’apprenti a été jeté par terre et percuté par un véhicule. Il se trouverait en ce moment dans le coma soigné au CHU de Yopougon tandis que d’autres sources avancent mordicus que la victime est morte déchiquetée sur le coup.
Mais les chauffeurs quant à eux maintiennent leur "mot d’ordre" car ils dénoncent un racket qui dure depuis trop longtemps.
Interrogé par nos confrères de RFI, Bakary Koné, porte-parole du Groupement des conducteurs de Gbaka dénonce : « Dans les carrefours, dans les ronds-points, il y a des gens qui nous demandent de l’argent à chaque prise de client. Un chauffeur peut payer en moyenne 10 ; 15 à 20.000 frs Cfa par jour. Et ils vont remettre cet argent à des soi-disant syndicalistes».
Et d’indiquer que : «  Ce sont des taxes qui ne sont pas légales, qui ne sont pas des impôts, qui ne sont pas des droits fixés par nos autorités. Nous sommes violentés, intimidés, frappés… »
http://laregionale.com/2-societe/2014/09/28/3954/Un-apprenti-d-un-mini-car-aurait-ete-tue-pour-100-FCFA

Par ailleurs M. Bakary révèle que cet « argent pris illégalement dans la main des chauffeurs crée beaucoup de violences au niveau même de ces syndicalistes pace qu’ils se violentent, ils se tuent à la machette et/ou à la kalachnikov. Cela fait au moins deux mois, au niveau de la gare de Bassam jusqu’au grand carrefour de Marcory, l’on a fait près de trois jours sans pouvoir passer dans cet endroit car les syndicats se tiraient dessus avec des armes de guerre ».
Il a enfin regretté le mutisme coupable des autorités face à cette autre gangrène. « Nous avons eu à approcher nos autorités… et jusque-là aucune décision courageuse n’a été prise pour pouvoir trouver une solution à ces pratiques »

Jean-Marie TIEMELE


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