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Daoukro le 17 septembre dernier le Président Henri Konan Bédié, lors de la visite du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara. |
Lancé à Daoukro le
17 septembre dernier par Henri Konan Bédié, lors de la visite d’Etat du
Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, ce qu’on appelle désormais « l’appel
de Daoukro » continue d’alimenter le débat politique ivoirien.
Partisans très intéressés et adversaires furieux non élus aux banquets de la République se livrent une bataille des mots qui ne permet guère une lecture sereine de la situation particulière que vit, depuis son histoire, la plus vieille organisation politique du pays, le Pdci-Rda de Félix Houphouët-Boigny : présenter un candidat ou pas à l’élection présidentielle ? Comme les motions de soutien au président de ce parti, avec beaucoup de folklore, avec les mêmes mots vont fleurir de partout, au-delà même de ce parti, disons qu’il n’aura pas de candidat à présenter. Une première dans et de son histoire.
Les militants, dès lors, ne peuvent
pas accuser Bédié de les avoir trahis parce que « Bédié, après sa
brillante réélection à la tête du Pdci-Rda, a la responsabilité
d’exécuter son programme de campagne ». Pour lui, en toute objectivité, «
l’appel de Daoukro est conforme à l’esprit du XIIe Congres du Pdci-Rda »
où « le camp des partisans de l’appel de Daoukro a gagné ».
Partisans très intéressés et adversaires furieux non élus aux banquets de la République se livrent une bataille des mots qui ne permet guère une lecture sereine de la situation particulière que vit, depuis son histoire, la plus vieille organisation politique du pays, le Pdci-Rda de Félix Houphouët-Boigny : présenter un candidat ou pas à l’élection présidentielle ? Comme les motions de soutien au président de ce parti, avec beaucoup de folklore, avec les mêmes mots vont fleurir de partout, au-delà même de ce parti, disons qu’il n’aura pas de candidat à présenter. Une première dans et de son histoire.
Au-delà des réunions pour préparer des
motions de soutien au « sage » Henri Konan Bédié, nous venons de lire
une contribution qui éclaire davantage que les gesticulations et
vociférations des uns et des autres. Elle est celle d’un ancien
ministre, Gnamien Yao.
Paru dans un quotidien de la place
vendredi dernier, qui a pris la peine de lire et relire cet éclairage ?
Il n’est plus ministre, seulement simple militant de base. Et, dans ce
cas de figure, sa voix et sa réflexion importent peu. Or, il suffit de
lire pour comprendre. Voici, entre autres ce qu’il y dit : « Le XII e
Congrès du Pdci-Rda a pris l’allure d’un referendum sur la signification
des textes dans le Pdci-Rda… Le Congrès avait à choisir entre « les
légalistes » incarnés par les partisans des candidats de l’Ard d’un
côté, et ceux qui soutenaient les arrangements politiques synonymes de
non-respect des textes issus du XIe Congrès, incarnés par les partisans
du président Henri Konan Bédié ». Bédié, ajoutera-t-il, a « été élu sur
la base d’un programme à deux volets ».
1- « On ne change pas une équipe qui gagne »
2- « Le candidat du Pdci-Rda à la Présidentielle de 2015 serait celui du Rhdp »
Or, que proposaient le Professeur Alphonse Djédjé Mady et ses partisans qui ont perdu ? Un programme aussi en deux volets.
1- « Respectons les textes du parti »
2- « Le candidat à la présidentielle 2015 du Pdci-Rda doit être issu de ses rangs ».
Sa conclusion, par rapport à « l‘appel
de Daoukro » est la suivante : « Je peux affirmer que le congrès a
accordé massivement son suffrage au président Henri Konan Bédié, en
connaissance de cause, c’est-à-dire en n’ignorant pas la quintessence de
la pensée du président Bédié une fois réélu président du Pdci-Rda. Les
congressistes savaient, donc, très bien qu’après la victoire, le
président Bédié appliquerait son programme électoral.»
Que reste-t-il à faire ? « Si la
majorité d’hier se rend compte, un an après, qu’elle est minoritaire
aujourd’hui dans le parti, il faut souhaiter vivement que ceux qui ont
eu peut-être tort d’avoir eu raison trop tôt, reprennent leur bâton de
pèlerin pour fédérer les nouvelles visions de l’avenir et créer une
nouvelle majorité au service de l’intérêt supérieur du Pdci-Rda et de la
Côte d’Ivoire… »
Une analyse qui a l’avantage de
préciser bien des choses et d’instruire tout le monde. Sans passion. La
réponse à la question : Bédié a-t-il trahi ? y trouve aisément sa
réponse : Non !
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