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A Garabulli, en Libye, trois corps de migrants ont été repêchés par les autorités libyennes le 15 septembre 2014. (AFP/MAHMUD TURKIA) |
Plus de 3.000 migrants ont péri en Méditerranée depuis janvier, soit
plus du double que lors du pic de 2011, année du Printemps arabe, a
déploré lundi l'Organisation internationale pour les migrations.
Depuis l'an 2000, plus de 22.000 migrants ont perdu leur vie en Méditerranée.
Pour la Méditerranée, "2014 est l'année la plus meurtrière", loin
devant le pic de 2011, lorsque 1.500 décès avaient été enregistrés (en
prenant les neuf premiers mois de l'année).
De nombreux Syriens et Erythréens
La majorité des migrants qui sont décédés aux portes de l'Europe -
par noyade, asphyxie, faim ou froid - étaient originaires d'Afrique et
du Moyen-Orient, selon les statistiques publiées par l'OIM.
Au total, au moins 40.000 migrants sont décédés dans le monde depuis
l'an 2000 en tentant d'entrer en Europe, aux Etats-Unis, en Australie ou
dans d'autres pays.
"Depuis un an, l'augmentation du nombre de morts s'explique surtout
par la progression des morts en Méditerranée", explique l'OIM, qui
reconnaît ne pas comprendre très bien cette tendance.
Cela "reflète probablement une augmentation spectaculaire du nombre
de migrants qui tentent de rejoindre l'Europe. Plus de 112.000 migrants
en situation irrégulière ont été détectés par les autorités italiennes
au cours des huit premiers mois de 2014, près de trois fois plus que
dans l'ensemble de l'année 2013", considère l'OIM.
Les plus nombreux à être arrivés en Italie cette année sont les
Syriens, dont le pays est ravagé par une guerre civile depuis plus de
trois ans et demi, et les Erythréens, qui fuient leur pays pour échapper
à la répression brutale du pouvoir, au service militaire à vie, et au
travail forcé, non rémunéré et à durée illimitée.
tempsreel.nouvelobs.com
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