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mardi 3 février 2015

Transua : les "FRCI" commettent trop d’exactions, trop d’extorsions !

La population de Transua, notamment celle du village d’Atokom ne dort désormais que d’un œil et pour cause. Depuis un moment leur quiétude et sécurité sont troublées par les hommes en tenue. Leur refus du racket en serait la cause principale.

Dès son investiture officielle, le président Alassane Ouattara a commencé à parcourir le monde et entamé une vaste opération de séduction à l’endroit de la communauté des investisseurs internationaux, disant à qui voulait l’entendre que la Côte d’Ivoire était redevenu la terre d’opportunités et fréquentable qu’elle n’aurait dû cesser d’être.
 
Malheureusement, la paisible population du Département de Transua est confrontée à des exactions, des rackets et violations de toute sorte. Des hommes en armes les menacent tous les jours sur le chemin des champs pour leur soutirer de l’argent. Ceux qui refusent doivent subir des représailles. L’économie dans cette zone est sinistrée en raison du comportement de ces individus dont certains s’expriment à peine en français. Les jours de marché à Transua sont des de véritables cauchemars pour les femmes, qui doivent s’y rendre pour vendre le fruit de leur labeur. Face à la situation de racket et de violence, ces femmes préfèrent s’abstenir de tout déplacement.
 
Le vendredi 30 janvier, dans la nuit, un jeune du village d’Atokom dans la commune de Transua, vers la frontière du Ghana, venant du champ avec son panier d’anacarde est intercepté par ces éléments qui voulaient l’intimider comme à l’accoutumé. Celui-ci oppose un refus et c’est l’occasion rêvé de ces éléments qui le tabassent et le blessent grièvement.
 
Informé de la situation, le chef du village décide de se rendre à Transua, Chef-lieu de Département pour informer les autorités locales. Il sera empêché par ces hommes excités qui lui arrachent la clé de son engin. Cela révolte les jeunes du village qui à leur tour vont détruire l’abri de ces éléments. En représailles, des renforts viendront tard la nuit pour s’en prendre à toute la population sans exclusive. Après avoir traumatisé le village par plusieurs coups de feu tirés en l’air, ils pénètrent dans toutes les concessions et tabassent hommes, femmes, enfants.
 
Sans défense, toute la population a déserté le village pour se réfugier dans le premier village du Ghana voisin. Certains seront conduits de force à la brigade de gendarmerie de Transua avec leurs blessures sans aucun soin...Lire la suite sur:www.laregionale.com

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