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vendredi 6 février 2015

A dix mois de la présidentielle : Regard sur l’héritage politique de Houphouet Boigny

La Côte d’Ivoire est en chantier. Deux ponts ont été inaugurés depuis décembre. De jeunes loups partis chercher fortune à l’étranger sont revenus frotter leurs ambitions à Abidjan. Les Ivoiriens s’impatientent, attendant encore de goûter pleinement les fruits d’une croissance qui a oscillé ces trois dernières années entre 8 et 10 %, mais le président Alassane Ouattara a fixé le cap sur 2020. L’objectif, s’il est réélu lors du scrutin prévu en octobre, est de faire de son pays une puissance émergente à cet horizon.
 
Le regard est tourné vers le futur, mais le jeu politique tarde à s’émanciper du passé. Plus de vingt ans après sa mort, Félix Houphouët-Boigny, « le père de la nation », demeure la figure de référence vers laquelle nombre d’Ivoiriens se tournent avec nostalgie, une sorte d’âge d’or à la fois rassurant et référentiel.
 
« L’héritage d’Houphouët-Boigny, c’est aussi une approche paternaliste du pouvoir, et une personnalisation à l’extrême de la vie politique », constate l’ancien président de l’assemblée nationale, Mamadou Coulibaly. Il y a dix ans, en 2005, les fils déchirés du « Vieux » s’étaient réunis sur les bords de Seine pour célébrer avec faste leurs retrouvailles.
 
Après des années de rivalités, de querelles d’ambitions qui ont mené la Côte d’Ivoire dans le précipice et de disputes autour de l’héritage politique de Felix Houphouët-Boigny, Alassane Ouattara, son dernier premier ministre, et Henri Konan Bédié, son successeur à la présidence, avaient soldé leur contentieux pour conquérir le pouvoir des mains de Laurent Gbagbo.
 
L’objectif a été atteint mais une décennie après la naissance du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) l’alliance est fragilisée et repose principalement sur la volonté de ses deux leaders vieillissants...Lire la suite sur:www.laregionale.com

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