Plusieurs dizaines de
personnes ont été blessées en Guinée lors de heurts entre partisans de
l’opposition, manifestant contre des mutations jugées politiquement
orientées dans l’enseignement, et policiers, a-t-on appris mardi de
sources concordantes.
Les violences ont éclaté lundi à Labé,
à 400 km au nord de Conakry, fief de l’UFDG (Union des forces
démocratiques de Guinée), principal parti d’opposition dirigé par
l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, avant de dégénérer
mardi, avec d’importants dégâts matériels.
La ville est restée paralysée toute la journée, patrouillée par des véhicules militaires, selon des témoins.
« Chaque année, nos cadres et
militants au sein de l’éducation dans la région sont victimes
d’affectations arbitraires et fantaisistes pour les empêcher de
travailler aussi pour notre parti », a expliqué à l’AFP le secrétaire
général du parti Aliou Condé.
Une source hospitalière a déclaré à
l’AFP sous couvert de l’anonymat avoir reçu une « dizaine de blessés »,
qui sont tous ressortis après avoir bénéficié de premiers soins.
L’un d’eux a « été blessé par balle
qui l’a atteint à la cuisse, mais elle a été extraite sans difficulté »,
a indiqué cette source.
Le gouvernement a lui déploré dans un
communiqué que des « groupes de jeunes se livrent à des actes de
violence et de vandalisme sous couvert de manifestations contre des
mutations de fonctionnaires prétendument arbitraires ».
Faisant état de 24 blessés parmi les
agents de sécurité et 25 parmi les civils, il affirme que « les
violences – suivies de destructions de biens privés et publics » à Labé,
« dépassent largement et outrancièrement les revendications évoquées »...Lire la suite sur:www.laregionale.com
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