Traduire / Translate

mercredi 4 février 2015

Burkina : fin de parcours pour Zida?

 
Le Premier Ministre Zida

Zida est désormais dans une situation inconfortable. Le RSP demande sa tête. Ses frères d’armes ont exigé sa démission. C’est pour eux une question non négociable.


La situation s’est progressivement dégradée depuis le 30 décembre. Zida a mal joué croyant pouvoir s’émanciper de tous les parrains qui ont favorisé sa monté au pouvoir. Si le 31 octobre à la place de la nation, Zida a pu dégommer facilement le général Nabaré, c’est parce qu’il avait pour lui le rapport de force militaire. A Kosyam, Kéré avait bien organisé les choses et autour du camp Guillaume Ouédraogo et même dans le camp, le commandant Théophile Nikiéma (le controversé et éphémère chef d’Etat-major particulier de la présidence) contrôlait les choses pour parer à toute éventualité.
Zida est donc parvenu là où il est par la seule volonté de ses frères d’armes et aussi par les duperies d’une classe politique, dont chaque composante, a cru pouvoir dribbler les autres en utilisant les militaires. Progressivement Zida s’émancipé de tous, à leur grand désarroi. Mais ceux que le premier ministre a profondément mécontentés, ce sont ses frères d’arme du RSP. Dès la fin novembre 2014 la confiance était rompue avec Zida et la défiance commençait à monter. Les responsables du RSP ont rencontré à plusieurs reprises des leaders politiques pour leur demander de recadrer Zida. A ce propos des rencontres d’ « homme à homme » ont eu lieu entre Zida et Gilbert et cela n’a pas ramené la confiance. La situation a continué à se dégrader. Depuis une semaine le climat est devenu vraiment délétère. Au RSP las d’attendre que Zida tienne parole, ses frères d’armes ont décidé qu’il faut qu’il débarrasse la tête de la transition. Cette décision est devenue non négociable. Elle a été longuement expliquée par Gilbert Diendéré à Kafando, dans la nuit de mardi 3 au mercredi 4 février 2015. Dès lors pour le RSP, Zida n’est plus premier ministre. S’il s’hardait à mettre pieds ce matin, 4 février, à Kosyam, les choses auraient été très difficiles pour lui...Lire la suite su:www.laregionale.com

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire