Chères Ivoiriennes, chers Ivoiriens,
Un des moyens de
gouvernement d’Alassane Dramane Ouattara, mise à part la communication à
outrance sur ce qu’il fait, qui est grossi à l’extrême comme étant
exceptionnel parmi ses pairs chefs d’Etat d’hier et d’aujourd’hui, d’ici
comme d’ailleurs ; sur ce qu’il ne fait pas, qui est gommé de la
mémoire collective et sur ce qu’il a l’intention de faire, qui est
présenté comme ayant déjà été réalisé, c’est le chantage et la
corruption avec ou sans les moyens de l’Etat.
Il transforme les droits pourtant
établis en moyen d’achat de conscience de tous ceux qui pourraient le
gêner. Ainsi, à la fin de son mandat, en est-il des droits et privilèges
liés au statut d’anciens ministres, d’anciens premiers ministres,
d’anciens présidents d’institutions et d’anciens présidents de la
République.
Ces dispositions contenues dans la loi
ont toujours été appliquées en Côte d’Ivoire. L’ancien ministre, juste
parce qu’il aura été nommé ministre un jour, sans qu’il n’ait eu à
cotiser dans une quelconque caisse de retraite pour la préparer, a
automatiquement droit à une rente viagère exonérée de tout impôt,
d’environ un million de francs cfa par mois. Si le ministre, après deux
ou trois remaniements, était reconduit deux ou trois fois, il
bénéficiera de deux ou trois rentes viagères cumulées dès son départ du
gouvernement.
Depuis qu’il est au pouvoir, Ouattara
refuse ces avantages à l’ancien ministre du Budget du gouvernement de
Robert Guéï, à l’ancien ministre de l’Economie et des Finances du
gouvernement du Cnsp, à l’ancien ministre de l’Economie et des Finances
de Laurent Gbagbo. Au lieu de cumuler trois rentes viagères d’ancien
ministre, Koulibaly ne reçoit rien, de par la volonté de Ouattara de le
«faire plier». Koulibaly, durant le mandat de Ouattara, a survécu au
non-paiement de ses rentes, donc tous les anciens ministres pourraient
survivre si leurs rentes viagères étaient supprimées. Peut-être que,
tout compte fait, la rente viagère n’a pas de sens et que les anciens
membres du gouvernement et assimilés, c’est-à-dire tous les conseillers
du président, les secrétaires généraux de la présidence, de la primature
et du gouvernement nommés avec rang de ministre pourraient ne plus
toucher cette rente et survivre. La preuve est établie avec la
jurisprudence du cas Koulibaly. Ne faut-il pas supprimer cette rente
viagère cumulative?...Lire la suite sur:www.laregionale.com
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