A la place des autorités politiques et judiciaires de ce pays, je libérerais définitivement
Simone Gbagbo et ses camarades, ou tout au moins, leur accorderais une liberté provisoire.
Au fond, que perd le régime en place
en cas de libération de Simone Gbagbo? Rien. Il y a tout à gagner, avec
en prime, un environnement décrispé.
Au moment où la presse du pouvoir,
puis Affi lui-même indexent Nady Bamba, coépouse de Simone Gbagbo,
d’être le véritable chef d’orchestre au FPI, la libération de
l’ex-prisonnière d’Odienné n’équilibrerait-elle pas le jeu au FPI,
surtout que le « cheval du pouvoir » (AFFI N’Guessan) est très affaibli ?
Realpolitik à envisager ? La balle se trouve dans le camp du pouvoir.
L’argument lié au désir de la CPI de
transférer Simone ne doit pas servir d’alibi pour la retenir comme
otage. La CPI a déjà trop de dossiers encombrants, à tel enseigne
qu’elle s’accommoderait de toute décision judiciaire ivoirienne concernant l’ex-première dame.
A la place des autorités ivoiriennes,
je ferais voter rapidement une loi d’amnistie en faveur de Simone Gbagbo
et de ses compagnons après la décision de la Cour d’assises.
Et à moins que nous fassions une
erreur d’analyse, le discours d’Alassane Ouattara de fin d’année semble
pencher pour cette éventualité.
«Le démarrage des procès dans le cadre
des affaires liées à la crise postélectorale, nous permettra, une fois
que justice sera rendue pour tous les concernés, y compris les personnes
incriminées par la Commission nationale d’enquêtes, de clore
définitivement ce douloureux chapitre de l’histoire de notre pays et de
consolider la réconciliation ». Alassane Ouattara.
La seule crainte de cette éventualité, c’est le télescopage entre Simone Gbagbo et Nady Bamba sur le même terrain politique.
Peut-être, un schéma qui pourrait
redonner un second souffle à Affi N’guessan, face au rouleau compresseur
sans visage qui ne tarderait pas à l’écraser.
Le titre est de la rédaction
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