Le moins qu'on puisse
dire, c'est que la Côte d'Ivoire a échappé de peu à de lourds moments de
tourments alors que les esprits des citoyens, n'en avaient pas encore
fini avec l'ivresse des fêtes.
Une tentative de déstabilisation des
institutions dont le cratère de feu devrait commencer pour la énième
fois, par embraser le Sud-Ouest du pays, aurait été déjouée. Et
plusieurs personnes impliquées dans ce rush manqué, ont été arrêtées.
De fait, informent nos sources, le
dimanche 4 janvier 2015, une autorité locale de « Boudélé », village
situé à une vingtaine de Km de Tabou et qui est essentiellement habité
par des pêcheurs ghanéens, saisit en début d'après-midi, une patrouille
de la gendarmerie nationale du chef-lieu. Il explique que depuis environ
trois jours, il observe sur le plan d'eau, des mouvements bizarres. Des
mouvements d'inconnus débarquant de grandes pirogues et déchargeant de
ces embarcations d'énormes colis pour lesquels ils se mettaient du reste
à plusieurs, pour leur déchargement. Et toujours au dire de cette
autorité villageoise, ces individus aux mines pas du tout rassurantes
qu'il assimile à des assaillants, s'en allaient ensuite garder leurs
colis chez un habitant du village. Précisément, un autochtone qui
semblait jouer le rôle de tuteur pour eux. Puis, certains repartaient
tout de suite après.
Ces informations importantes en leur
possession, les gendarmes font aussitôt appel à du renfort. C'est ainsi
qu'un contingent des Frci et des éléments de la police nationale basés à
Tabou, arrivent. Et toutes ces forces débarquent dans le village de
« Boudélé ». En un rien, la petite localité est bouclée. Mais malgré
cette nasse, quatre des neuf suspects, réussissent à s'extirper des
mailles et à prendre le large. Les cinq autres sont neutralisés. Parmi
eux, poursuivent toujours nos sources, un militaire déserteur recherché,
qui avait pu se planquer en exil en Europe, est identifié. Il revient
que depuis l'hexagone, ce dernier ne cessait d'être actif en soutenant
matériellement et financièrement son groupe infiltré dans le pays. Ce,
avec des aides financières de sources encore obscures.
Interrogés à chaud sur place, les cinq
présumés assaillants auraient affirmé venir d'un pays voisin d'où ils
coordonnaient leurs actions avant de mettre les pieds dans le village de
« Boudélé ». Et de là, à coups d'espèces sonnantes assez convaincantes,
ils devraient procéder à des recrutements de jeunes gens dans la zone.
Et à ces individus désormais acquis à leur cause, ils devraient lancer
des actions de déstabilisation dans le pays. Au profit de qui ? Ils ne
l'ont pas encore révélé, assure-t-on.
Toujours selon les informations, tous y
compris leur présumé tuteur, sont alors convoyés à Abidjan où ils
devraient être mis à la disposition des autorités militaires, pour
continuation d’enquête. Avec eux, leur arsenal saisi. Un arsenal pesant
plusieurs kg et comprenant, entre autres, des moyens de communication de
dernière génération, des tenues treillis, des tee-shirts militaires,
des sacs militaires, des ceinturons, des cagoules, des haches, des
mégaphones, des matraques et un important lot de médicaments
pharmaceutiques.
A côté de cela, il y a un document
d’acquisition d’armes à feu et une carte de la Côte d’ Ivoire avec des
précisions de noms de villes dans lesquelles des assauts devraient être
exactement lancés. L'enquête en cours en dira donc davantage.
Le titre est de la rédaction
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