Allez dire à Michel
Kafando d’arrêter vite et très vite ce qu’il a commencé. Chercher
obstinément à opposer la Côte d’Ivoire au Burkina Faso, et prendre les
Burkinabé de Côte d’Ivoire (la plus grande diaspora burkinabè au monde),
pour des comploteurs impénitents, quand bien même Blaise Compaoré se
serait réfugié en Côte d’Ivoire, n’est ni pertinent, ni bien pesé.
Sa dernière sortie très peu
diplomatique pour un diplomate, sur le fait que la Côte d’Ivoire est un «
pays où forcément nous n’avons pas beaucoup d’amis », et qu’il ne faut
pas que les élections au Burkina Faso soient perturbées, parce qu’en
Côte d’Ivoire « on aura sciemment manigancé des choses », est non
seulement excessive, mais inconséquente. Allez dire à Kafando, que les
sorties répétées de Thomas Sankara, justifiées ou non, contre Houphouët,
n’ont eu pour seul mérite que de propulser un certain Blaise Compaoré, à
la tête du Faso. La suite est connue, elle appartient à l’Histoire et
je ne reviendrai pas là-dessus.

Nos deux peuples qui ont toujours
fraternisé n’ont jamais été divisés, en dépit des actions nocives des
janissaires des années de crise. Et ce n’est pas un président de transition, pas forcément populaire, qui réussira à séparer cette force
fraternelle que le destin des frontières communes, a forcément et
radicalement liée. ASK
André Silver Konan
Journaliste-écrivain ivoirien proche du pouvoir
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